
Les chefs d’accusation dont était victime l’écrivain Boualem Sansal étaient entre autres « atteinte à l'unité nationale », « outrage à corps constitué », « pratiques de nature à nuire à l'économie nationale » et « détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays ». Des charges à partir desquelles la cour d’appel l’a finalement condamné en appel à cinq ans de prison.
La cour d'appel d'Alger a ainsi confirmé le verdict de première instance. « Vous avez huit jours pour introduire un pourvoi en Cassation », a déclaré en français la présidente à l'attention de Boualem Sansal, après avoir lu l'énoncé du verdict en arabe.
L'écrivain franco-algérien avait été condamné le 27 mars à cinq ans de réclusion en première instance, notamment pour des déclarations en octobre 2024 au média français d'extrême droite Frontières, où il estimait que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc.