
Cette rencontre a débouché sur l’adoption d’une déclaration majeure : la Déclaration de New York, véritable manifeste pour la paix.
Un soutien international massif
En effet, pas moins de vingt pays et organisations régionales, tels que la Türkiye, le Japon, le Royaume-Uni, l’Union européenne ou encore la Ligue arabe, ont signé cette déclaration le 29 juillet 2025. Celle-ci appelle fermement à la fin immédiate de la guerre à Gaza et à un règlement juste, durable et pacifique du conflit israélo-palestinien.
Des mesures concrètes proposées
La déclaration insiste tout d’abord sur la nécessité d’un cessez-le-feu permanent, incluant : La libération de tous les otages; L’échange de prisonniers palestiniens ; Le rapatriement des dépouilles ; Le retrait complet des forces israéliennes de Gaza
En parallèle, elle propose la mise en place d’un comité administratif transitoire, placé sous l’égide de l’Autorité palestinienne, pour administrer Gaza en vue de son unification avec la Cisjordanie dans le cadre d’un futur État palestinien.
Vers la reconnaissance internationale de la Palestine
De plus, les signataires appellent à des mesures décisives pour concrétiser la solution à deux États, notamment : Le respect des frontières de 1967; La désignation de Jérusalem-Est comme capitale palestinienne; L’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU
Justice et responsabilité internationale
Dans son annexe, la déclaration engage aussi une coopération totale avec les juridictions internationales comme la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ), afin de poursuivre les enquêtes pour crimes de guerre et génocide en lien avec le conflit.
Une urgence humanitaire alarmante
Selon les données de l’ONU, l’offensive israélienne commencée le 7 octobre 2023 aurait déjà fait plus de 60 000 morts palestiniens, tandis que 154 personnes, dont 89 enfants, seraient décédées de famine, conséquence directe du blocus et des bombardements continus.