Ce mardi 5 août 2025, en Inde , une crue soudaine accompagnée d’un torrent de boue a dévasté une ville nichée dans la région himalayenne, provoquant la mort d’au moins quatre personnes et laissant environ 100 autres portées disparues.
Selon les premières déclarations du ministre d’État à la Défense, Sanjay Seth, la situation est critique. « C’est une situation grave… Nous avons reçu des informations faisant état de quatre décès et environ 100 personnes portées disparues. Nous prions pour leur sécurité », a-t-il confié à l’agence de presse Press Trust of India (PTI).
Tandis que les secours s’organisent, les autorités locales redoutent un bilan plus lourd. En effet, les conditions météorologiques extrêmes, conjuguées à la topographie escarpée de la région, compliquent considérablement les opérations de recherche. De plus, les infrastructures fragiles de cette zone montagneuse rendent l’accès aux zones sinistrées particulièrement difficile.
Cette tragédie soulève une fois de plus la question de la vulnérabilité des régions himalayennes face aux dérèglements climatiques. Car si les crues soudaines ne sont pas rares dans cette partie du monde, leur intensité semble s’aggraver d’année en année, mettant en péril des milliers de vies.
Alors que les familles des disparus attendent désespérément des nouvelles, l’Inde se retrouve confrontée à une nouvelle épreuve, douloureuse et imprévisible. Et pendant que les secours s’activent, une question demeure : combien de temps encore avant que la montagne ne se taise ?
