
En effet, comme d'autres dirigeants européens et internationaux, Emmanuel Macron doit annoncer lors de l'Assemblée générale des Nations Unies. Mais avant, c’est le Secrétaire général de l’ONU, le Portugais António Guterres. Pour affronter les défis auxquels est confronté un monde profondément divisé, il a plaidé au siège de l’ON, en affirmant que « la seule voie possible, c’est celle de l’unité ». Le Secrétaire général se tenant devant l’Assemblée générale a rappelé les faits marquants la création de l’Organisation mondiale, non sans rappeler que les premiers fonctionnaires onusiens « n’étaient pas des idéalistes détachés de la réalité ».
Poursuivant, António Guterres, parlant des premiers fonctionnaires des Nations Unies, a affirmé : « Ils avaient connu la guerre. Ils savaient bien que la quête de paix est la quête la plus courageuse, la plus pragmatique et la plus nécessaire de toutes. En bâtissant l’Organisation des Nations Unies, ils ont créé quelque chose d’extraordinaire. Un lieu où toutes les nations, grandes et petites, pouvaient se rassembler pour régler les problèmes qu’aucun pays ne peut résoudre à lui seul ». Toutefois, quatre-vingt ans après sa création, le monde reste sceptique sur la capacité de l’ONU a ramené la paix. La guerre de l’Israël à Gaza et la question de la création de l’Etat de la Palestine sont deux faits qui marquent les limites de l’ONU dans sa vocation d’être un lieu où toutes les nations grandes ou petites pouvaient se rassembler. La guerre d’Israël à Gaza contre le Hamas va audelà d’une réaction après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023.
Deux poids deux mesures
Le monde entier, sauf les États-Unis, a invité le Premier ministre israélien de stopper ses frappes contre la bande de Gaza. Mais rien n’y fit. Soutenu par le Président américain Donald Trump, Benjamin Netanyahou n’en a cure. Il en fait à sa tête parce qu’ayant l’aval des ÉtatsUnis de Donald Trump. Toutes les résolutions depuis le déclenchement de la crise entre Israël et le Hamas ont été bloquées par Donald Trump au nom du droit de véto.
C’est dans ce contexte qu’Emmanuel Macron, excédé par le génocide perpétré par l’armée israélienne, s’est fait le chantre de la proclamation de l’État de la Palestine. Outre la France, on note sur les 193 États que comptent les Nations Unies, 142 États membres de l’ONU qui se disent prêts à reconnaître la Palestine comme un État souverain. A ces États, il faut ajouter le SaintSiège (État observateur non membre de l'ONU), la République arabe sahraouie démocratique (seulement partiellement reconnue et non membre de l'ONU) et peut-être l'Éthiopie, la République centrafricaine et le Togo, dont la position en 2025 n'est pas claire. La Tchéquie, la Hongrie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont répudié leur reconnaissance antérieure de la Palestine.




 
  
  
  
  
  
  
  
 