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Un cessez-le-feu décrété à Gaza

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© Droits réservésL’armée israélienne a annoncé l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu, dans la bande de Gaza
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L’armée israélienne a annoncé l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu, dans la bande de Gaza, le vendredi 10 octobre 2025 à 09h.

Un accord entre l’armée israélienne et le Hamas a été signé, le jeudi 9 octobre 2025. Il devrait conduire à libération des otages, en échange de la libération de prisonniers palestiniens. 

Tôt le matin du vendredi 10 octobre 2025, la défense civile de Gaza avait annoncé que les forces israéliennes s’étaient retirées de plusieurs zones de la ville et d’autres secteurs dans le sud du territoire. Comme le prévoit l'accord, la libération des otages doit avoir lieu jusqu'au lundi 13 octobre à 9h. Benjamin Netanyahu  a confirmé que 48 étaient toujours retenus dans la bande de Gaza, dont 20 vivants. 

Le gouvernement israélien avait indiqué que « le projet final de la phase un » de l'accord dit Trump avait été signé le jeudi 9 octobre en Égypte  « par toutes les parties », Hamas palestinien d'un côté et État d'Israël de l'autre. 

Selon un communiqué de Médecins sans frontières, la situation s’est marginalement améliorée, notamment avec l’entrée de camions commerciaux. Mais ce n’est absolument pas suffisant. 

Le cessez-le-feu est enfin entré en vigueur à Gaza. L'armée israélienne a commencé à se retirer de certaines zones. Mais même lors des négociations de cette trêve et jusque la nuit dernière, les bombardements ont continué. Une violence qui complique le travail des organisation humanitaires, insiste Clair San Filippo, coordinatrice d'urgence de Médecins sans frontières à Gaza, qui s’est confiée à RFI. 

Une attaque israélienne qui a tué 1 journaliste et 2 autres de ses confrères et blessé deux autres confrères le 13 octobre 2023 dans le sud du Liban, constituait un « une attaque préméditée, ciblée et en deux temps des forces israéliennes, une violation évidente (...) du droit international humanitaire, un crime de guerre », a déclaré lors d'une conférence de presse à Beyrouth le rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, Morris Tidball-Binz. Israël dément avoir visé des journalistes.

Répondant comme chaque semaine à l'appel d'institutions juives, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées le vendredi 10 courant place du Trocadéro, dans le centre de Paris, avec l'espoir nouveau d'une libération à venir des otages du Hamas.

Bema Bakayoko