
Guillaume Koffi, cousin de la défunte Elise Tolah a accordé une interview aux Web Tv, Ayaou média Tv et baoulé Tv. Dans cet entretien où il parle au nom de la famille de dame Elise Tolah, mortellement décédée dans l’accident de Molare, il apprend que le ‘’Boss du couper-décaler’’ a fait une délégation pour de demander pardon suite à la mort accidentelle de leur fille.
« Molare a fait une délégation pour nous demander pardon », confie-t-il relevant qu’il a certes accepté d’écouter le message de la délégation mais en de telles circonstances, seul le dernier mot revient au chef de la communauté ainsi qu’aux membres de la famille. « Ils sont venus me voir et je leur ai dit que ce mercredi j’irai voir le chef de notre communauté. C’est normal le pardon quand il y a décès », a-t-il dit non sans assurer qu’à la suite de cette grande concertation, l’information sera portée devant la nation ivoirienne solidaire depuis l’annonce de ce drame.
« Je tiens à remercier tous les ivoiriens qui se sont mobilisés massivement depuis l’annonce du décès de notre fille. Tout en leur disant yako, je leur demande de se calmer, l’affaire se trouve entre les mains des anciens, Je demande donc aux ivoiriens le calme. La famille de Molare a envoyé une délégation nous voir et une grande réunion de famille est prévue ce mercredi. Tout va se régler et ils seront informés de la suite. Je suis vraiment reconnaissant de la solidarité et du soutien des ivoiriens depuis le déclenchement de cette affaire », assure-t-il.
Ressortissant du village d’Ayaou Blè, Guillaume Koffi apprendra que sa cousine Elise Tolah travaillait « chez une dame à Angré » et qu’elle « n’était pas mariée mais qu’elle elle avait juste un copain ». Ce dernier, dira-t-il, n’avait fait aucune démarche de mariage dans la famille. « Ils étaient même venus nous annoncer le décès et on leur a dit qu’ils ne sont pas nos beaux-parents puisqu’ils ne sont pas mariés », a-t-il confié.
Pour la sœur de la défunte, c’est un frustrant de faire croire qu’Elise Tolah n’avait pas de famille. Mieux, son cousin Guillaume Koffi interpelle sur la nécessité de s’adresser uniquement qu’à la famille de la défunte qui réside à Yopougon Sicogi Lem 11. « Notre sœur est certes décédée. Mais toutefois, toute personne qui veut témoigner sa solidarité et son soutien, c’est à Yopougon Sideci Lem école Sicogi 11. Ce n’est nulle part ailleurs. Qu’ils n’aillent pas ailleurs. Notre sœur n’était pas mariée. Son enfant, ses parents sont là. Coutumièrement zéro pointé à plus forte raison au niveau civil », a-t-il tranché.