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Fally Ipupa crache ses vérités : « En vingt ans de carrière, l’État congolais ne m’a jamais donné ne serait-ce que dix dollars »

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Accusé d’être soutenu par les autorités congolaises, Fally Ipupa a dit sa part de vérité. Le chanteur congolais a récusé tout soutien étatique de son pays depuis l’entame de sa carrière solo. 

L’affaire défraie la chronique dans son pays, la République démocratique du Congo. A Kinshasa, la rumeur attribue à Faustin Ipupa Nsimba dit Fally Ipupa de bénéficier des largesses de l’Etat. Toute chose que récuse le chanteur né dans la capitale congolaise, Kinshasa. Sur Top Congo FM, une chaine locale (et relayé par le site MboteCd), le chanteur a dit sa part de vérité, récusant une présumée aide financière dont il aurait bénéficié du ministère de la Culture de son pays pour l’organisation de son concert le 02 mai 2026 au Stade de France.

D’un ton ferme et tranchant, Fally Ipupa a assené ses vérités mettant fin à ces rumeurs persistantes sur de présumées aides financières dont il bénéficierait de l’Etat congolais. « En vingt ans de carrière, l’État congolais ne m’a jamais donné ne serait-ce que dix dollars », a-t-il asséné, soulignant qu’il a toujours financé sur fonds propres ses projets artistiques.  

A l’en croire, les seules aides financières extérieures dont il bénéficierait sont le fruit le de travail. Et d’ajouter qu’en plus de ses fonds propres, il bénéficie des soutiens de ses partenaires. Aussi, a-t-il fait savoir que pour son concert du 02 mai 2026 au stade de France, toutes les dépenses sont déjà couvertes sans aucun apport étatique ou gouvernemental. 

Fally Ipupa a appelé ses compatriotes congolais à privilégier la valorisation et la promotion des valeurs locales plutôt qu’à vouloir les saboter ou les impliquer dans des polémiques qui ne feront nullement avancer. Il a recommandé à ceux-ci également de compter sur leurs valeurs intrinsèques plutôt qu’à attendre une aide hypothétique de l’Etat. C’est pourquoi affirme-t-il qu’il a bâti sa carrière sur des valeurs de travail et de confiance. Sans attendre le soutien financier de l’Etat. Lequel, dit-il n’avoir jamais bénéficié en vingt ans de carrière.