
« Il n’est de vent favorable pour qui ne sait où il va », a dit le philosophe grec Sénèque. Ce serait mentir que de dire que le RHDP ne sait pas où il va, surtout avec ce à quoi l’on assiste depuis le 17 mai qui a marqué le début des pré-congrès. Ainsi, l’on a pu faire le constat que ceuxci se sont déroulés en trois (3) phases (les 17-18 mai ; 31 mai et 1er juin et 14-15 juin). Le dénominateur commun de ces séquences roboratives, qui ont agi comme un réactif de la ferveur militante de la base, reste et demeure le soutien unanime apporté à la candidature du premier des Houphouëtistes, Alassane Ouattara, perçu comme celui qui a permis à la Côte d’Ivoire de se remettre debout et de renouer avec la grandeur, après la violente et sanglante crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts.
Une réalité apodictique que semble snober l’opposition engagée dans une logique aberrante de déni systémique. Mais qui vaut à l’ancien DGA du FMI, l’admiration, l’estime et l’affection de ses militants et sympathisants qui se sont donné rendez-vous à la faveur des phases précitées en Côte d’Ivoire et à l’extérieur, singulièrement la capitale française, Paris, où plus de 15 000 militants se sont réunis, le samedi 14 juin, pour « plébisciter » la candidature du chef de l’État. Toute chose qui montre bien qu’en dépit des cris d’orfraie et des objurgations de l’opposition, le RHDP verrouille le pays et Paris, emblématique des villes où réside la diaspora ivoirienne qui aura démontré par sa mobilisation, tel le marcheur qui prouve le mouvement en marchant, que la coalition présidentielle peut compter avec et sur elle. Tant mieux.
Ambroise Tiétié