
Jean-Yves Esso Essis n’est pas passé par quatre chemins pour assumer le choix de sa nouvelle vision politique, devant une assistance composée de nombreux membres de son mouvement : « Nous assumons notre proximité avec le président Ouattara, dont la sagesse, la vision et l’engagement pour le développement de la Côte d’Ivoire méritent d’être défendus, expliqués et relayés. Notre rôle est aussi de préparer les futures batailles électorales en ligne, dans le respect des règles, avec des arguments, des chiffres et un esprit républicain. Notre engagement politique est donc complètement assumé, avec responsabilité. Pas par suivisme, mais par conviction ».
Pour lui, Alassane Ouattara incarne la stabilité, le progrès, la compétence et la paix, et le RHDP représente la colonne vertébrale de la Côte d’Ivoire moderne, celle des infrastructures, de l’école, de la santé, de la sécurité et de la transformation économique.
ADN, selon son président, a été créé en vue de faire barrage à la manipulation, surtout en cette période pré-électorale. « Aujourd'hui (jeudi 19 juin 2025), l’ADN ne naît pas par hasard. Elle naît dans un contexte où le mensonge s’organise, la manipulation s’étend, et les réseaux sociaux deviennent le champ de bataille des consciences. Nous avons vu comment, dans le silence ou la confusion, des forces obscures se sont accaparé le numérique pour semer le doute, l’anarchie et la haine. Face à cela, nous avons décidé de dire non à l’intoxication de la jeunesse, non à la banalisation de l’incivisme numérique, non à la compromission des valeurs républicaines sur internet ».
Ce mouvement politique qui est ouvert à tous ceux qui veulent s’engager dans sa dynamique, s’est assigné quatre missions fondamentales : défendre les institutions de la République sur le terrain numérique ; expliquer les réformes, les projets, les choix politiques avec pédagogie ; démasquer les fausses informations et les pièges de la manipulation ; promouvoir le vivre-ensemble et soutenir les politiques de développement.
Esso Essis a recommandé aux membres de son mouvement, qu’il assimile à des « gardiens numériques » de la démocratie ivoirienne, de comprendre, se former, se discipliner, et se battre avec les armes de l’intelligence. « Nous ne voulons pas d’agitateurs. Nous voulons des bâtisseurs de paix, des veilleurs numériques, des sentinelles de la République », a-t-il indiqué.
Aristide Otré