Au moment où la Commission électorale indépendante est à la formation des coordonnateurs des personnalités désireuses d'être candidates à l'élection du président de la République du 25 octobre 2025, le candidat Vincent Toh Bi lui se veut critique sur ce système. Pour l’ex-préfet d’Abidjan, estime que la CEI a mis trop d’obstacles technologiques, scientifiques, humains, logistiques, juridiques et politiques dans une compétition électorale qui se veut ouverte.
« Demandez aux représentants de la Commission Électorale Indépendante et à ses techniciens de venir vous expliquer en direct à la télévision, avec tous leurs appareils, ce qu’ils nous ont expliqué hier et comment se fait le parrainage. Et vous jugerez de vous-mêmes. Les élections, c’est la transparence vis-à-vis du peuple.
Comment peut-on ériger autant d’obstacles technologiques, scientifiques, humains, logistiques, juridiques et politiques dans une compétition électorale, qui par essence, doit être ouverte ? », a-t-il dénoncé.
A l’en croire, la CEI aurait mis trop de balises et autres sophistications sur le système de parrainage pour fermer, dit-il, toutes les portes d’une vraie compétition électorale. « C’est comme si la Côte d’Ivoire était le premier pays à organiser des élections sur la planète terre. Le problème n’est pas le pourcentage du parrainage, mais toute l’inutile sophistication non maîtrisée derrière et jamais essayée en phase pilote technique. Nous, nous anticipons les problèmes, avant qu’ils ne deviennent de nouveaux conflits nationaux, dans un pays qui ne semble pas aimer quand la vie est tranquille et paisible », a-t-il fustigé.
Par ailleurs, Vincent Toh Bi appelle-t-il a un débat neutre avec les agents de la CEI pour mieux expliquer aux ivoiriens ce système de parrainage mis en place. « Je demande (…), de choisir des journalistes réellement indépendants et d’organiser, chacun en ce qui le concerne, des émissions en direct pendant lesquelles la CEI expliquera dans le détail, appareils à l’appui, au peuple de Côte d’Ivoire le système de parrainage. Et nous fermerons ce débat une fois pour toutes », a-t-il exhorté non sans appeler la CEI à jouer « le jeu de la vraie démocratie pour une fois au moins ».
