
"Si j'étais le président de la Commission électorale indépendante, je proposerais au gouvernement d'introduire un projet de loi au parlement visant à renforcer les prérogatives de cet électoral", a d'abord écrit Alain Lobognon.
A le suivre, la CEI au niveau local est bien souvent perçu par certains partis politiques comme "une boîte aux lettres". Elle doit "incarner l'institution ivoirienne garante du respect des citoyens par les partis politiques".
Parmi les proposition de loi qu'il souhaite conférer à cette CEI, 'établir la liste des partis politiques autorisés à participer aux différentes électorale, sur la base d'un seuil minimal de voix obtenu lors des législatives précédentes ; déterminer les partis politiques éligibles au financement public ; exclure du prochain cycle électoral les partis politiques ayant boycotté une élection nationale'. En clair, à le suivre, au Nigeria, la Commission électorale nationale indépendante (INEC) détermine la liste des partis politiques autorisés à participer aux élections. Mieux, selon lui, cette Commission nigeriane a la capacité d'enregistrer, superviser et si nécessaire retirer l'enregistrement des partis politiques qui ne remplissent pas les critères requis.
"Par exemple, après les élections de 2019, l'INEC a retiré l'enregistrement de 74 partis pour non-respect de ces critères, laissant 18 partis autorisés à fonctionner. Notre pays gagnerait à s'inspirer du Nigeria", a-t-il conclu.