
Réunis en session extraordinaire le 16 août dernier, les responsables de la PEC-CI affirment que cette décision ouvre la voie à une crise politique et électorale comparable, voire plus grave, que celles de 2010 et 2020.
Dans leur déclaration dont lavenir.ci a reçu copie, ils rappellent que le président Ouattara avait plusieurs fois affirmé devant la nation et à l’international qu’il ne se représenterait pas. Pour eux, deux mandats suffisent à un chef d’État pour mettre en œuvre ses réformes.
La PEC-CI souligne également que la Constitution de 2016 ne remet pas en cause la limitation des mandats, et estime donc qu’une nouvelle candidature du chef de l’État met en péril la démocratie et la cohésion nationale.
« Nous en appelons à la sagesse du président Ouattara, à l’organisation d’un dialogue inclusif et au respect du jeu démocratique afin d’éviter à notre pays un chaos politique », a déclaré la plateforme.
La PEC-CI demande par ailleurs à la communauté internationale, notamment l’Union européenne, l’ONU et la France, d’assumer leur rôle d’accompagnement pour des élections crédibles, inclusives et transparentes.
Elle propose un report technique de trois mois du scrutin pour permettre la révision et l’audit de la liste électorale, ainsi que la réintégration des principaux candidats de l’opposition exclus du processus.