
Le CNDH a relevé suivre de près des appels ‘explicites’ à manifester qui sont lancés par des acteurs de la scène politique sur des réseaux sociaux et lors des cérémonie officielles. Pour cet organe, la liberté d’expression ne saurait s’exercer en piétinant les institutions et en portant atteinte à l’ordre public.
« Le droit à la liberté d’expression qui est un droit fondamental universel et constitutionnel s’exerce sans porter atteinte aux droits d’autrui, ni à la sécurité nationale et à l’ordre public ; le droit de manifestation et de rassemblement pacifique consacré par le système international des droits de l’Homme et la Constitution ivoirienne ne saurait s’exercer pleinement que dans le respect des lois et des Institutions établies, exclusion faite de l’usage de toutes formes d’actes de violence », a rappelé le communiqué.
Qui a également évoqué le cas du jeune de 22 ans tué par balle lors des manifestations qui se sont tenues à Bonoua. Il a invité à ce propos la justice à aller au bout pour établir toute la lumière autour de la mort de ce jeune. Tout en rappelant son attachement à la protection des droits de l’Homme dans cette période électorale, le CNDH demande « aux citoyens de préserver le climat de paix pour une meilleure consolidation des acquis démocratiques ».
Aussi, le CNDH a tenu à condamner les différentes manifestations qui ont débouché sur l’interruption es cours dans plusieurs localités du pays. « Le CNDH constate que des groupes isolés répondant à ces appels, s’adonnent à des marches et autres actes de protestation dans certaines localités, entrainant des interventions des Forces de Sécurité et de nombreuses arrestations », peut-on lire dans cette déclaration.
Avant de demander aux « citoyens de préserver le climat de paix pour une meilleure consolidation des acquis démocratiques ».