
Selon des sources sécuritaires ivoiriennes, aucune plainte, aucune procédure, ni même une simple note verbale n’a été engagée contre l’intéressé. L’État ivoirien n’a rien à voir avec les déboires du jeune homme. Ce dernier ferait plutôt face à un problème purement français, qui n’a rien de politique. “C’est une affaire en France, qui doit être réglée en France”, tranche une source bien informée.
En clair, le régime ivoirien n’a pas levé le petit doigt dans cette histoire. L’activiste autoproclamé, membre du club très fermé des “cyber-délinquants de Paris”, s’est tout seul pris les pieds dans le tapis de ses propres provocations. Ceux-là mêmes qui, avant et pendant la présidentielle, s’étaient érigés en justiciers numériques, armés de mensonges, d’insultes et de théories du complot.
Aujourd’hui, quand la réalité les rattrape, ils crient à la persécution. Le syndrome bien connu du pseudo-militant qui confond liberté d’expression et diffamation internationale. Le mythe du martyr politique s’effondre, laissant place à un simple fait divers d’outre-Manche. Comme quoi, il ne suffit pas d’avoir un compte Facebook et une connexion Wi-Fi pour devenir un révolutionnaire.
Yacouba DOUMBIA