
On le sait, lors d’un meeting, la députée de Tengrela, cadre du parti au pouvoir, Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a accusé Pulchérie Gbalet d’avoir reçu la somme de 200 000 F CFA. Et ce, sur une longue période. Face à ces accusations, cette dernière, dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, a apporté sa version des faits.
« Il est faux et diffamatoire d’affirmer que Mme Mariam Traoré versait mensuellement 200 000 francs à Mme Pulchérie Gbalet. Une seule fois, au cours de la période de collaboration autour du Caucus, Mme Traoré a effectué un dépôt unique de 200 000 francs CFA, en précisant qu’il s’agissait, pour elle, d’un soutien pour le carburant. Transformer ce geste isolé en une prétendue “rémunération mensuelle” relève de la mauvaise foi la plus crasse et du mensonge institutionnalisé devenu tristement emblématique du régime qu’elle défend », a-t-elle déclaré, défiant ainsi Mariam Traoré à fournir toutes les preuves qui sont en sa possession.
Sur la question de la mise en place du mouvement dénommé ‘’Caucus des femmes pour la paix’’, Pulchérie Gbalet n’est pas restée sans réaction. A la suivre, c’est en janvier 2025, que son assistante a reçu une invitation pour prendre part au lancement de cet instrument. La cérémonie était prévue pour le 11 janvier au Palais des sports de Treichville.
« Dans un esprit de dialogue et de réconciliation nationale, Mme Gbalet, fidèle à sa démarche pacifique et inclusive, avait jugé utile de soutenir cette initiative. Elle devait même y prendre la parole, avant que cette intervention ne soit annulée à la dernière minute, sans la moindre explication. Par la suite, Mme Gbalet, soucieuse de donner corps à ce projet, proposa à Mme Traoré un plan d’action structuré pour renforcer l’impact du caucus. Ce plan resta lettre morte », a-t-elle expliqué.