Politique

Présidentielle 2025 : Le Conseil national des droits de l’Homme(CNDH) dresse le bilan des élections

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Ce lundi 27 octobre, au siège de l'institution, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mme Namizata Sangaré, a dressé le bilan de sa mission d’observation relative à l’élection présidentielle du samedi 25 octobre 2025.

La présidente a adressé le bilan de la période du 11 au 21 octobre 2025. Suite à l'intervention des forces de l’ordre, plus de 700 personnes ont été interpellées. Selon les autorités, des procédures judiciaires ont été ouvertes. Six individus ont perdu la vie dont 2 dans la région du Sud Comoé, 1 dans la région de l’Agneby-Tiassa (Grand Yapo), 1 à Daloa et 2 à Yamoussoukro. ‘’La campagne électorale débutée le vendredi 10 octobre à minuit et qui a pris fin le jeudi 23 octobre 2025 à minuit, s’est déroulée dans un climat apaisé. Les candidats à l’élection présidentielle ont tenu des meetings et autres manifestations avec leurs militants et sympathisants dans les villes sillonnées dans le respect de leurs droits à la liberté de circulation et à la sécurité’’, a indiqué la présidente du CNDH.

Sur l’ensemble du territoire, 9400 lieux de vote sur les 11835, soit 79,43% en raison de quatre (04) lieux de vote par observateur, et 18800 bureaux de vote sur 25370 soit 79,16% en raison de huit (08) bureaux de vote par observateur.

La mission a observé que 71 lieux de vote n’ont pas ouvert sur l’ensemble du territoire national, soit 0,27%, et 129 urnes saccagées. Les observateurs déployés font noter via l’application ‘’CNDH RCI Alerte Précoce’’ que sur 2350 bureaux de vote observés à l’ouverture, 1527 ont respecté l’heure légale (8 heures), soit 64,98%.

 Les 823 bureaux de vote restants, soit 35,02 %, n’ont pas pu ouvrir à l'heure d’ouverture officielle 8 H. Selon les observateurs, ces retards s’expliquent principalement l’arrivée tardive de certains membres des bureaux de vote, le retard dans l’acheminement du matériel électoral, des délocalisations de bureaux de vote ainsi que des contraintes d’ordre sécuritaire.