Le parti fondé par Laurent Gbagbo, a réagi à la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire liée à l'élection du président de la République. Dans son communiqué, le parti de l'opposition a appelé ses militants et organisations de la société civile à une grande marche.
"Le PPA-CI appelle donc ses militants ainsi que l'ensemble des organisations de la société civile et tous les Ivoiriens attachés à la démocratie, à une grande marche pacifique le samedi 8 novembre 2025 pour protester contre les massacres des populations civiles et pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques", peut-on lire dans cette déclaration.
A suivre ce parti de l'opposition, l'élection du 25 octobre 2025, n'est rien d'autre "qu'un braquage électoral qu'il ne reconnaîtra pas". Aussi, le PPA-CI a condamné "avec fermeté ces atrocités et prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale sur la propension de monsieur Alassane Ouattara à accéder au pouvoir et à s'y maintenir systématiquement par la violence, comme ce fut le cas en 2011 et 2020".
"Aujourd’hui encore, sa volonté de se maintenir au pouvoir, en violation de la Constitution et contre la volonté de la majorité des Ivoiriens, quel qu'en soit le coût humain, plonge à nouveau la Côte d'Ivoire dans la désolation", a dénoncé la formation pilotée par l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.
En clair, le PPA-CI, à travers ce communiqué, a réaffirmé sa détermination à se "dresser contre ce 4e mandat anticonstitutionnel de monsieur Alassane Ouattara et appelle par conséquent toutes ses structures, tous ses militants, toutes les organisations de la société civile et tous les Ivoiriens épris de paix et de justice et résolument engagés pour la restauration de l'état de droit et de la démocratie, à se mobiliser courageusement pour poursuivre le combat contre ce coup d'Etat civil", a insisté le parti.
Faisant le point des différentes manifestations et violences qui ont eu lieu dans le pays, le PPA-CI a fait savoir que ce sont 23 personnes qui ont perdu la vie, des centaines de blessés et d'un millier de manifestants détenus.
