Politique

Kakou Guikahué : « Que les militants cessent de penser que je dois suivre les gens ».

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L’ancien Secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), Maurice Kakou Guikahué, était face aux militants de son parti, à Gagnoa, où il est le député. Il en a profité pour éclairer la lanterne sur les situations qui prévalent au sein du plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire.

A cette occasion où Maurice Guikahué était en face des présidents de la JPDCI des sections, des présidents de base, aux délégués départementaux et autres, il a invité les uns et les autres à cesser de penser qu’il est fait pour suivre les autres.

 Et pour cause, selon certains bruits, Maurice Kakou Guikahué aurait apporté son soutien à la candidature de Jean-Louis Billon à la faveur des élections présidentielles de 2025.

 « En ce qui concerne le cas Jean Louis Billon, j’ai expliqué que M. Billon est un cadre du PDCI-RDA dont la candidature à l’élection présidentielle est ancienne. Elle date de l’année 2020 déjà du temps du président Henri Konan Bédié. A cette époque, nous avons dû organiser une réunion spéciale du Secrétariat exécutif pour l’en dissuader. Ne connaissant pas ses motivations et non pénétré de son projet, je ne pouvais pas le soutenir et que les gens devraient respecter mon parcours politique. Que les militants cessent de penser que je dois suivre les gens. Je suis arrivé à un stade de parcours politique où c’est moi qui devrait être suivi de par mon expérience du terrain », a-t-il déclaré. 

Poursuivant, le député de la localité de Gagnoa, s’est également prononcé sur son absence remarquée lors des deux dernières marches du Front commun. A le suivre, l’homme ne semble pas avoir oublié son ‘’humiliation’’ subie lors de l’élection du président du PDCI-RDA.

« En ce qui concerne mon absence des marches, j’ai rappelé aux militants que le PDCI-RDA ayant décidé de ne pas prendre de risque me concernant parce que sous contrôle judiciaire à l’époque, j’ai décidé de ne pas prendre risque à mon tour. Voilà la raison de ma non-participation aux différentes marches organisées », a-t-il coupé court.