Après Stéphane Kipré, c'est autour du maire de la commune de Lakota, Arthur Prince-Richard Dali, de réagir suite à la révocation de leurs fonctions par le président de leur parti. Et ce, après que plusieurs cadres du PPA-CI aient décidé de se présenter comme candidats aux élections législatives, malgré l'interdiction de Laurent Gbagbo.
Le maire de la commune de Lakota, Arthur Prince-Richard Dali, qui souhaite être député pour le compte de ce parti, n'a pas manqué de réagir à la sanction de l'ancien président ivoirien. Dans un post sur ses réseaux sociaux, Arthur Dali a dit "accepter la sanction" infligée par "son père" car selon lui, "un père a toujours raison".
"Au-delà de la politique, tu restes un père protecteur, aimant et généreux. De toi j'ai appris une chose, l'humain doit être au-dessus de toute considération politique et au centre de tout engagement citoyen. J'accepte la sanction car le père a toujours raison", a-t-il lâché.
Dans son message adressé au président du PPA-CI, le maire de Lakota n'a gardé aucune colère à l'endroit de celui-ci. Et ce, malgré la décision "difficile" qui a été prise à son encontre et ainsi qu'aux 21 autres cadres du parti. Au contraire, il a tenu à rendre hommage à "son père politique".
"Papa Laurent Gbagbo, je me suis investi sans jamais tricher corps et âme pour la cause que tu défends à savoir donner la liberté à ton peuple, l'indépendance vraie à ton pays et la souveraineté à notre nation, la Côte d’Ivoire. Je crois que ce combat est noble et cet idéal est possible", a-t-il déclaré dans son post.
En clair, Arthur Prince-Richard Dali a promis au président Laurent Gbagbo que son combat politique "ne sera pas vain. Un jour, cela deviendra une réalité".
Ce qui veut dire que malgré la sanction qui est tombée, ces cadres comptent bien aller au front dans ces législatives, pour après, qui le sait, venir remettre la victoire à leur parti.
