Politique

Vaine polémique autour du financement des funérailles de Bédié: Les faits qui confondent Éric N’Koumo Mobio

vaine-polemique-autour-du-financement-des-funerailles-de-bedie-les-faits-qui-confondent-eric-nkoumo-mobio
le PDCI s’attendait surement à recevoir un financement direct de la part de la Présidence ( photo dr )
PARTAGEZ
Quelques jours seulement après l’inhumation de son défunt président, Henri Konan Bédié, le PDCI-RDA, verse déjà dans la polémique inutile. Alors qu’il croyait bon de répondre à l’ex-premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, qui a indiqué que l’Etat avait pris en charge les obsèques, le président de la commission finance du comité d’organisation des funérailles du président Bédié, Éric N’Koumo Mobio, s’est laissé embarquer dans un débat qui n’a aucunement lieu d’être.

A l’en croire, « la participation financière du PDCI aux frais d’organisation des funérailles de son défunt président a été pour moitié, le fait des cotisations de ses militants et pour l’autre moitié, prélevée sur les ressources propres du PDCI ». Ce qui ne reflète en rien la réalité des faits. En vérité, l’Etat de Côte d’Ivoire a préféré traiter directement avec la famille du défunt.

L’Etat s’est pleinement investi dans ces obsèques, afin d’offrir des funérailles dignes au président, Henri Konan Bédié. L’Etat a rendu hommage au président Bédié, le Président Alassane Ouattara a donné des instructions fermes pour que les moyens soient dégagés pour des obsèques dignes de son rang, au défunt président du PDCI-RDA.

Selon des sources dignes de foi, la Présidence de la République n’a donné aucune enveloppe directement au PDCI pour l’organisation de ces obsèques. Cependant, l’Etat de Côte d’Ivoire a pris en charge toute la logistique (depuis le domicile à Abidjan Cocody, la Cathédrale, à Daoukro, jusqu’au village à Pepressou), ainsi que la restauration pour la famille et les personnalités, pendant toute la semaine des présentations des condoléances, jusqu’à l’inhumation.

la famille et la Présidence ont préféré gérer directement, les questions de logistiques avec les fournisseurs

Notre source est formelle, l’interlocuteur de la Présidence a été la famille Bédié. « Le PDCI avait soumis un budget de 2 milliards Fcfa à la Présidence pour ces funérailles, mais la famille et la Présidence ont préféré gérer directement, les questions de logistiques avec les fournisseurs ».

En outre, pour faciliter les déplacements de toutes les populations sur Daoukro, l’Etat de Côte d’Ivoire a réhabilitée la route Kotobi-Daoukro, mais pas que. Les capacités de traitement et de distribution de l’eau potable dans le département de Daoukro, ont été renforcées afin de pondre aux besoins des participants aux obsèques. Un accroissement des infrastructures de distribution de l’électricité a été fait. Les Forces de défense et de sécurité, la Protection civile et les équipes de santé ont été particulièrement mobilisés. En gros, ce sont divers accompagnements qui ont été fait depuis Abidjan, afin d’offrir des conditions optimales pour la bonne tenues des obsèques du président Bédié. La polémique soulevée par le PDCI et le président de la commission finance, Éric N’Koumo Mobio, frise donc la mauvaise foi, au regard de ce qui a été fait. Pourtant, faut-il le préciser, aucun texte n’indique que l’Etat doit prendre en charge les obsèques d’un ancien président de la République. L’Etat a juste le devoir de rendre les hommages de la nation à un ancien président de la République. Ce qui a été fait comme il se doit.

Le Président Alassane Ouattara, est donc allé au-delà de ce que prescrivent les textes, en prenant en charge toute la logistique sur les différents sites des obsèques (repas, boisson…), sans compter les contributions de toutes sortes. Des actes que le PDCI devait saluer à leur juste valeur, plutôt que de vouloir chercher la petite bête. Si M. Éric N’Koumo Mobio croit devoir faire le parallèle avec les obsèques de feus Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, là également les circonstances sont différentes. Ces deux personnalités étaient en fonction en tant que Premier ministre, au moment de leur décès. Tout porte à croire que le PDCI s’attendait surement à recevoir un financement direct de la part de la Présidence, afin d’en disposer à sa guise.

Malheureusement pour lui et heureusement pour la famille Bédié, la Présidence a opté pour une approche rigoureuse et digne, en traitant directement, quoi de plus normale.  

 

Manuel Zako

Newsletter
Inscrivez-vous à notre lettre d'information

Inscrivez-vous et recevez chaque jour via email, nos actuaités à ne pas manquer !

Veuillez activer le javascript sur cette page pour pouvoir valider le formulaire