Placé sous le thème « Ressourcer l’ALSF pour autonomiser le développement durable de l’Afrique », cet événement vise à consolider la capacité des États africains à négocier et sécuriser leurs contrats d’investissement, dans un contexte marqué par des contentieux croissants.
La Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), instrument clé dans l’optimisation de la gouvernance des projets d’investissement, sera au centre des discussions. Le forum coïncide avec les Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), qui se tiendront également à Abidjan et seront marquées par l’élection d’un nouveau président.
Des défis majeurs à relever
Parmi les personnalités attendues figurent Akinwumi Adesina, président de la BAD, et Thabo Mbeki, ancien président sud-africain, soulignant l’importance croissante des enjeux juridiques dans les décisions économiques du continent.
Les États africains font face à d’importants défis dans la négociation des contrats, notamment dans les secteurs minier, énergétique et des infrastructures. L’objectif est d’éviter les dettes insoutenables et d’améliorer la gouvernance contractuelle.
Depuis sa création en 2008, l’ALSF a soutenu plus de 420 projets, mobilisé 142 millions de dollars et généré 15 milliards de dollars d’économies pour les États africains. Elle a également formé plus de 12 500 professionnels du droit.
Joël DALLY
