
Initié par le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. Ce projet, piloté par le Programme national de santé de la mère et de l’enfant, vise à rendre la planification familiale plus accessible aux femmes en intégrant les pharmacies privées comme nouveaux points de prestation.
Une approche innovante pour rapprocher les services des populations
Depuis novembre 2022, ce projet bénéficie du soutien financier de la Fondation Bill et Melinda Gates. Il s’inscrit dans une dynamique régionale plus large, dédiée au développement des innovations contraceptives en Afrique francophone de l’Ouest et du Sud. Ainsi, grâce à une stratégie de maillage territorial des officines pharmaceutiques, la contraception s’invite désormais dans les lieux du quotidien.
Un levier pour réduire la mortalité maternelle et infantile
Selon Bédou Sylvestre, représentant du ministre de la Santé, l’intégration des pharmacies dans l’offre contraceptive contribuera de manière significative à l’amélioration des indicateurs de santé reproductive. En facilitant l’accès aux méthodes contraceptives, le projet vise une réduction notable de la mortalité maternelle et infantile, en cohérence avec les objectifs nationaux de santé publique.
Une mobilisation collective et un cadre juridique évolutif
Portée par DKT International, la mise en œuvre du projet ACEPT implique une évolution du rôle des pharmaciens. Comme l’a souligné la directrice régionale Mingué Niasse, la phase pilote a réuni tous les acteurs clés autour d’un même idéal : permettre aux pharmaciens de proposer des services de planification familiale dans un cadre légal durable. Elle invite d’ailleurs toutes les femmes à embrasser cette nouvelle offre de proximité.
Objectif 2030 : une Côte d’Ivoire engagée pour la santé de ses femmes
In fine, le projet ACEPT se veut un pilier stratégique dans la lutte contre la mortalité maternelle. Il s’aligne sur la vision nationale visant à ramener le ratio de mortalité maternelle à moins de 70 décès pour 100 000 naissances vivantes d’ici 2030.