Santé

Fièvre de Lassa : Beugré Mambé appelle l'Afrique à une riposte solidaire et rigoureuse

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La Côte d’Ivoire accueille, du 08 au 11 septembre, la deuxième Conférence internationale de la CEDEAO sur la fièvre de Lassa.

À l’ouverture des travaux, le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, a exhorté les États et les organisations sanitaires à mener une action vigoureuse, rigoureuse et concertée pour contenir cette maladie infectieuse qui touche chaque année près de 300 000 personnes, causant environ 5 000 décès en Afrique de l’Ouest.

Placée sous le thème « Au-delà des frontières : renforcer la coopération régionale pour lutter contre la fièvre de Lassa et les maladies infectieuses émergentes », la rencontre se tient à Abidjan-Port-Bouët à l’initiative de l’Organisation ouest-africaine de la Santé (OOAS).

Elle réunit des ministres de la Santé, des chercheurs, des experts internationaux, ainsi que des représentants de l’OMS et de plusieurs institutions partenaires.

« La coopération et la solidarité régionale doivent être le socle de la lutte contre les maladies émergentes. Une épidémie localisée dans un pays de la CEDEAO est une épidémie potentielle pour toute la sous-région », a martelé Robert Beugré Mambé, appelant à renforcer les mécanismes communs de prévention, de préparation et de riposte.

Le chef du gouvernement ivoirien a également rappelé que la Côte d’Ivoire s’engage à soutenir toutes les initiatives visant à améliorer la sécurité sanitaire régionale, soulignant que les virus n’ont pas de frontières et nécessitent une mobilisation collective.

Pour sa part, le ministre coordinateur de la Santé et de la Protection sociale du Nigéria, Muhammad Ali Pate, a insisté sur la nécessité d’une collaboration renforcée entre les États afin de vaincre cette fièvre hémorragique virale, endémique dans plusieurs pays de la sous-région.

La fièvre de Lassa reste une menace majeure pour la santé publique. Elle provoque une maladie grave dans un cas sur cinq, touchant notamment le foie, la rate et les reins.

Faute de vaccin et de traitement antiviral spécifique, la prévention et la coopération internationale demeurent les seules armes efficaces pour endiguer cette épidémie.