Santé

Visa médical : Le diabète, désormais un frein à la mobilité aux USA

visa-medical-le-diabete-desormais-un-frein-a-la-mobilite-aux-usa
© Droits réservés
PARTAGEZ
L'administration Trump, a imposé de nouvelles restrictions à l’entrée sur son territoire. Désormais, des maladies comme le diabète, l’obésité, le cancer ou des troubles mentaux peuvent être objet de refuser d'un visa, au motif que ces profils pourraient représenter une charge pour le système de santé américain.

Le gouvernement a décidé de renforcer considérablement les conditions d’obtention de visas, y compris pour les demandes légales. Des pathologies courantes comme le diabète ou l’obésité sont désormais inscrites parmi les critères pouvant justifier un refus. Cette directive a été transmise aux ambassades et consulats américains par un télégramme officiel daté du 6 novembre 2025, signé par le secrétaire d’État Marco Rubio.

Selon The Washington Post, cette mesure s’inscrit dans la volonté de l’administration Trump de restreindre l’accès au territoire américain aux personnes considérées comme « à risque économique », indépendamment de leur situation ou du type de visa demandé. Le document précise que certaines affections « peuvent nécessiter des soins coûtant des centaines de milliers de dollars », justifiant ainsi une exclusion préventive de tout étranger jugé susceptible de peser sur le système de santé. Une lecture particulièrement restrictive du principe de « charge publique », déjà utilisé par les autorités américaines pour limiter l’immigration de personnes défavorisées.

La porte-parole de la Maison Blanche, Anna Kelly, a justifié cette orientation dans une déclaration à Politico en rappelant que « depuis cent ans, le Département d’État a le droit de refuser un visa à ceux qui pourraient devenir un fardeau pour les contribuables américains ». Elle a ajouté que « l’administration du président Trump met enfin pleinement en œuvre cette politique et place les Américains en priorité ». Une formulation reprise également par le porte-parole du Département d’État, Tommy Pigott, selon qui ces décisions visent à « éviter que le système d’immigration ne pèse sur le contribuable américain ».