
Ce programme, financé à hauteur de 171 milliards de FCFA, a touché 527 000 ménages répartis dans 108 communes et 4 300 villages. Parmi eux, 300 000 bénéficient encore activement de l’accompagnement offert par l’État.
La ministre a précisé que les ménages inscrits au programme reçoivent un transfert monétaire trimestriel de 36 000 FCFA pendant trois ans, avec pour objectif de soutenir leur autonomie économique. Ils sont également encouragés à développer des activités génératrices de revenus (AGR) telles que l’agriculture, le commerce ou l’élevage, afin d’assurer leur résilience une fois sortis du dispositif.
En matière d’impact, Myss Belmonde Dogo a souligné que 80% des ménages ciblés sont sortis de la pauvreté, 78% ont noté une amélioration de leur alimentation, et 80% déclarent désormais les naissances de leurs enfants.
Elle a également mis en avant les efforts du gouvernement en matière de scolarisation des enfants, d’accès aux soins de santé et de couverture maladie, précisant que les bénéficiaires sont automatiquement enrôlés à la Couverture Maladie Universelle (CMU).
La ministre a indiqué que l’objectif à l’horizon 2030 est d’atteindre plus d’un million de ménages vulnérables dans l’ensemble des 31 régions du pays.
Pour ce faire, le programme repose sur une équipe de 1 000 agents terrain, travaillant en coordination avec les directeurs régionaux. Les bénéficiaires sont identifiés suite à une visite à domicile, et leur sélection se fait en collaboration avec les autorités locales, notamment les chefs de village et les comités communautaires.
Enfin, la ministre a rappelé que pour être éligible, un ménage – comprenant généralement entre 4 et 10 personnes – doit vivre en situation d’extrême pauvreté, et peut être composé de veuves, veufs avec enfants, ou couples en situation de grande précarité.