Lors de la cérémonie, elle a déclaré : « La dignité humaine n’est jamais acquise, elle doit être défendue sans relâche. » Elle a souligné que cette journée commémore l’adoption, en 1948, de la Déclaration universelle des droits de l’homme par l’Assemblée générale des Nations Unies. En 2025, dans un monde marqué par les conflits armés, les déplacements massifs de populations, les bouleversements technologiques, les crises climatiques et les inégalités sociales, cette célébration prend une résonance particulière. Elle invite les États, les institutions et chaque citoyen à renouveler leur engagement envers l’égalité, la justice et les droits fondamentaux.
Placée sous le thème « Les droits humains, nos essentiels de tous les jours », Namizata Sangaré a rappelé que ces droits se traduisent concrètement dans la vie quotidienne : recevoir des soins, envoyer ses enfants à l’école, bénéficier de services essentiels, vivre en sécurité, exprimer librement ses opinions ou pratiquer sa religion sans discrimination. « Les êtres humains ne naissent pas égaux par hasard ; ils le deviennent grâce à nos efforts collectifs pour bâtir une société juste », a-t-elle insisté.
La présidente du CNDH a également dénoncé les violences, les inégalités et les injustices qui fragilisent la cohésion sociale et freinent le développement durable. Pour elle, protéger les droits humains, c’est garantir l’éducation des enfants, l’accès des filles à l’école, la pleine participation des femmes à la vie économique et l’inclusion des personnes vulnérables. « Le défi est immense, surtout à l’approche des échéances électorales, mais nous devons œuvrer pour un climat apaisé et respectueux des différences », a-t-elle averti.
Elle a enfin exhorté les populations à s’approprier la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Nous sommes tous égaux en dignité et en droits, sans distinction de race, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou d’origine. Il revient à chacun de défendre ces valeurs pour qu’elles profitent à tous. »
Quant au ministère de la Justice et des droits de l’homme a également salué cette journée symbolique. Le Garde des Sceaux a adressé ses remerciements à Madame la Présidente du CNDH pour son engagement. Comme le rappelait Éléonore Velt : « Les droits universels de l’homme commencent près de chez toi. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant aspire à une justice équitable, à l’égalité des chances et à la même dignité, sans distinction. »
À travers cette commémoration, la Côte d’Ivoire réaffirme sa volonté de renforcer la protection des droits humains et appelle chacun à les faire vivre au quotidien.
