
En effet, battus 3-0 par des Blues survoltés, les joueurs du PSG ont vu leur frustration culminer dans une échauffourée générale au coup de sifflet final. Au cœur de cette mêlée : Luis Enrique, entraîneur du PSG, auteur d’un geste controversé envers l’attaquant brésilien João Pedro, buteur du troisième but londonien.
De l’interposition à l’agression ?
Selon les images et les témoignages, Luis Enrique aurait tenté de séparer João Pedro et Gianluigi Donnarumma. Mais dans la confusion, il aurait asséné un coup au visage du joueur de Chelsea, tout en étant retenu par Presnel Kimpembe. L’entraîneur espagnol s’est défendu en conférence de presse, affirmant que son intention était d’éviter que la situation ne dégénère :
« Mon intention, comme toujours, était de séparer les joueurs pour qu’il n’y ait pas d’autres problèmes. Il y avait beaucoup de tension, de pression. »
Ce que dit le règlement
Même si l’arbitre n’a pas sorti de carton rouge, la FIFA pourrait ouvrir une enquête disciplinaire. Selon l’article 14.1 du code disciplinaire, une agression physique peut entraîner au moins trois matchs de suspension, voire davantage si les faits sont jugés graves. Une amende financière est également envisageable.
Quelles conséquences pour le PSG ?
Si la sanction est limitée à la Coupe du monde des clubs, Luis Enrique pourrait continuer à officier en Ligue 1, Ligue des champions et lors de la Supercoupe d’Europe contre Tottenham le 13 août à Udine. Mais si la FIFA juge l’incident suffisamment grave, la suspension pourrait s’étendre à toutes les compétitions, comme ce fut le cas pour Luis Suárez en 2014.
João Pedro contre-attaque
De son côté, João Pedro n’a pas mâché ses mots après l’altercation : « Ils ne savent pas perdre. » Le Brésilien, au cœur de la bagarre, a critiqué l’attitude des Parisiens, ajoutant que la tension était palpable et que son geste n’était qu’une réaction à une provocation.