
Trois jours d’expression, de création et de partage, placés sous le thème évocateur : « Peindre ensemble, bâtir la paix ».
L’art comme langage universel de cohésion
Dès l’ouverture, la promotrice de l’événement, Adjaratou Ouédraogo, a posé le cadre avec force et conviction : « Peindre ensemble », c’est inviter à la rencontre, à la découverte, à la compréhension mutuelle par le biais des couleurs et des formes. Son ambition ? Faire de l’art plastique un outil d’union, de dialogue et de paix. La peinture devient alors un pont entre les peuples, un levier de transformation sociale. « L’art est un langage universel. Un langage qui dépasse les frontières, les cultures, les origines », a-t-elle souligné avec passion, justifiant ainsi le choix d’Abidjan, qu’elle décrit comme « la plaque tournante de la culture africaine ».
Un festival, un souffle nouveau pour les jeunes artistes
Au-delà des expositions, le festival prévoit une série d’ateliers participatifs et d’espaces de transmission, accessibles gratuitement à tous. Cette démarche inclusive incarne une volonté claire : offrir un cadre d’échange et d’apprentissage, tout en révélant les jeunes talents. « Il est aussi question de promouvoir les jeunes talents, qui bénéficieront d’un encadrement », a précisé l’artiste, elle-même peintre, sculptrice et réalisatrice de films d’animation, avec deux décennies d’expérience.
Un engagement salué par les institutions
Présent à la cérémonie, Henri Nkoumo, Directeur des arts au ministère de la Culture et de la Francophonie, a salué l’initiative avec des mots justes : « L’artiste, souvent, est confiné dans son atelier. Et quand il décide d’abandonner ses créations pour offrir son énergie aux autres, c’est un acte qu’il faut saluer. » Il a par ailleurs affirmé le soutien institutionnel au projet, reconnaissant son impact culturel et social.
Vers une Afrique unie par l’art
Ce rendez-vous abidjanais est une extension du concept déjà éprouvé au Burkina Faso, avec quatre éditions précédentes. Mais loin de s’arrêter là, Adjaratou Ouédraogo voit plus grand : faire rayonner ce festival dans d’autres États africains, créer des ponts artistiques entre les capitales, rapprocher les peuples par le regard, la forme, la couleur.
Quand le pinceau devient espoir
Jusqu’au 29 juin, Abidjan vivra au rythme de l’art, dans une ambiance où la magie des pinceaux rencontre la puissance du vivre-ensemble. Un moment suspendu, où chaque coup de pinceau devient un acte de paix, chaque éclat de couleur un message d’unité.