
Sous l’égide du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, un atelier de validation des études sectorielles a réuni experts, techniciens, structures étatiques, partenaires et représentants d’organisations internationales autour d’un objectif commun : bâtir un plan national de riposte efficace contre les Polluants organiques persistants (POP).
Organisée dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), cette rencontre de haut niveau visait à examiner les rapports sectoriels sur les POP, recueillir des recommandations et finaliser un programme national capable de réduire les risques liés à ces substances hautement toxiques, nocives pour la santé humaine, la biodiversité et les écosystèmes.
Le coordonnateur des programmes et projets du ministère, Aimé Franck Essoh, représentant le ministre, a appelé à une mobilisation urgente : “Votre expertise et engagement sont essentiels pour l’élaboration d’un programme national robuste qui protège notre environnement et la santé des populations des dangers des POP.”
Le Pr Bedi Gustave, point focal national de la Convention de Stockholm sur les POP, a insisté sur l’importance d’actualiser le Programme national de mise en œuvre (PNM) pour répondre aux réalités actuelles. Cette actualisation permettra de cibler plus efficacement les pesticides, les produits chimiques industriels et les sous-produits dangereux issus des procédés industriels.
Avec le soutien du Centre régional des conventions de Bâle pour l’Afrique francophone, la Côte d’Ivoire, aux côtés du Sénégal, du Cameroun, de Madagascar et du Togo, entend renforcer ses actions pour limiter l’impact des POP et protéger durablement son patrimoine naturel.
Ce plan national, une fois adopté, constituera un instrument clé pour conjuguer efforts locaux et coopération internationale dans la lutte contre ces polluants invisibles mais redoutables.