Tia Gueu Rock dit Stéphane Sucré, PDG et gérant de Ridissi a salué la contribution exceptionnelle de l’ONG Lame Afrique permettant ainsi d’aider à l’autonomisation de plusieurs femmes. « Nous remercions l'Ong Lame Afrique qui se bat pour l'autonomisation de la femme. Et comme Ridissi mène également le même combat, nous avons choisi la présidente de l’ONG pour parrainer notre évènement. Nous tenons à dire merci à la présidente fondatrice de l'Ong Lame Afrique et Présidente directrice générale de Ayuf Holding », a-t-il témoigné.
Baptisée Ridissi Village, l’activité était est une journée de dégustation de cette variété de riz ivoirien. Elle consistait à faire la promotion de cette céréale produite en Côte d'Ivoire. « C'est un riz produit par les Ivoiriens et pour les ivoiriens », a expliqué le PDG Tia Gueu Rock qui dévoile que derrière la promotion de ce riz local, l'événement met en lumière les femmes qui sont dans la chaîne de production. « De la production à la consommation en passant par la transformation, nous collaborons avec plusieurs femmes qui sont dans une association du nom de femme Glorieuse qui est l’une des filiales de Mouvagri Holding », a-t-il fait savoir que l’engagement de son initiative vise l'autonomisation des femmes qui accompagnent tout ce travail.
Au programme de cette journée qui célébré l’autonomisation des femmes, des dégustations sous toutes ses coutures les nombreux mets à base de ce riz local. L’un des moments forts de l’activité a été la remise des prix à toutes ces personnes qui ont contribué à la mise en place de la société comme les femmes, les usiniers, les producteurs, les vendeurs et même les communicants.
En plus de leur produit Ridissi, Le groupement Mouvagri excelle dans la culture maraîchère et vivrière. Elle élève également les animaux et tout ce qui va avec comme produits agricoles. Le riz est majoritairement produit dans la région de la Marahoué (plus de six-cents hectares d'exploitation à Sinfra). En ce qui concerne l'élevage, c'est Agnibilékro, Azaguié, Gagnoa et Yamoussoukro qui sont ciblés. Quant aux cultures maraîchères et vivrières, elles se font à Yamoussoukro et à Katiola. Selon M. Tia, son entreprise octroie 123 emplois directs. Les emplois indirects comme les contractuels sont au nombre de 450. « Les femmes interviennent le plus dans la production de riz où nous utilisons des mères célibataires, des veuves qui ont de petites exploitations d'un hectare ou deux. Elles sont accompagnées par nos soins avec la mécanisation des cultures. On leur donne aussi des engrais et semences », a expliqué le patron de la société agricole indiquant que son entreprise accompagne également ces femmes avec conseils et expertises pour que leurs productions soient une réussite.
