
Un pilier historique du développement ivoirien, depuis son ouverture à la navigation en 1950, suite à l’aménagement du canal de Vridi, le Port Autonome d’Abidjan s’est imposé comme un moteur économique incontournable. Le directeur général, Hien Yacouba Sié, n’a pas manqué de souligner l’importance de cette étape :
À travers les décennies, le port est devenu la principale plateforme logistique de l’Afrique de l’Ouest. De 524 navires accueillis en 1950, le trafic est passé à plus de 1 500 en 1959, amorçant une croissance fulgurante. Entre 2012 et 2025, ce sont 1 100 milliards de FCFA qui ont été investis pour moderniser les infrastructures. Résultat : en 2024, 75,23 % des échanges commerciaux extérieurs se sont faits par voie maritime, et les recettes douanières ont atteint 78,08 %.
Une reconnaissance politique et stratégique, prenant la parole, le Premier ministre Robert Beugré Mambé a salué les efforts conjoints du ministre des Transports et du directeur général du port, tout en rendant hommage à la vision du président Alassane Ouattara : « 75 ans, c’est un âge emblématique. C’est l’occasion de nous arrêter, de regarder le chemin parcouru et de nous projeter. Si nous avons de telles performances, c’est grâce au leadship et à la vision éclairée du président de la République. Il a su créer un écosystème de développement favorable. ».Il a également appelé à une réflexion stratégique face aux mutations du commerce mondial, insistant sur la nécessité de choix audacieux pour les décennies à venir.
Vers un port du futur, le ministre des Transports, Amadou Koné, a pour sa part exprimé sa détermination à accélérer la transformation du port :« J’ai engagé l’ensemble des équipes à faire en sorte que nous accélérions les réflexions pour la mise en œuvre de la stratégie de développement du port pour les 25 prochaines années. Notre ambition est de faire en sorte que ce port continue de s'accroître, de se moderniser, mais également de garantir la disponibilité foncière pour le développement du port, de renforcer la connectivité aux réseaux nationaux de transports, routiers, ferroviaires, fluviales et lagunaires.", a laissé entendre.»
Parmi les priorités : la réduction des coûts logistiques, la modernisation continue des installations, la disponibilité foncière, et le renforcement de la connectivité aux réseaux de transport nationaux, qu’ils soient routiers, ferroviaires, fluviaux ou lagunaires.
Des chiffres qui parlent selon le premier semestre 2025 confirme cette dynamique : Trafic global en hausse de 13,7 % ; Transbordement en progression de 21,8 % ; Trafic conteneurs en croissance de 16,1 %
Pour Hien Yacouba Sié, ces résultats traduisent une ambition claire :Profitant de l’occasion, le Directeur Général du Port Autonome d'Abidjan, Hien Yacouba Sié a dressé un bilan du port d’Abidjan depuis sa création. Au fil des années, le Port d’Abidjan s’est imposé comme la principale plateforme logistique de l’Afrique de l’Ouest et constitue un atout essentiel pour la Côte d’Ivoire. De 524 navires en 1950, le trafic est passé à plus de 1 500 en 1959, avant de connaître un véritable essor. Sous la direction actuelle, le port a connu de profondes mutations. « Entre 2012 et 2025, ce sont 1 100 milliards de FCFA qui ont été investis pour moderniser nos infrastructures », a rappelé le directeur général. Grâce à ces investissements, le volume des échanges commerciaux extérieurs par voie maritime en 2024 était de 75,23% ; les recettes douanières sont passées à 78,08%. S’agissant des chiffres du premier semestre de l’année, le Port d’Abidjan, le trafic global a progressé de plus de 13,7% et le trafic transbordement de plus de 21,8%. Le trafic conteneurs a progressé à plus de 16,1%. « Un pays qui va bien ne peut pas aller bien avec un port qui est au second rang. Il faut que le port soit à la hauteur de l’ambition économique nationale », a-t-il souligné.
À l’aube de ses 75 ans, le Port Autonome d’Abidjan ne se contente pas de célébrer son passé glorieux. Il affirme, avec force et clarté, sa volonté de rester un acteur central du développement régional et international. Un cap est fixé, et l’horizon semble prometteur.