Économie

Une fois élue présidente : Voici comment Simone Gbagbo compte relancer l’économie ivoirienne

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La présidente du Mouvement des générations capables (MGC), Simone Gbagbo, a une idée de comment transformer l’économie ivoirienne, une fois portée à la tête du pays. C’est en substance ce dont elle a parlé lors d’une interview accordée à une chaîne privée.

Se prononçant sur le rôle de l’agriculture en Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo a fait savoir qu’il y existe du ‘’deux poids deux mesures’’. Et ce, en ce sens que, selon la candidate à l’élection du 25 octobre prochain, certains agriculteurs ne sont pas considérés au même titre que d’autres.

« On nous dit souvent ici que l’économie de la Côte d’Ivoire est basée sur l’agriculture. Mais quand vous regarder l’agriculture qui est prise en compte dans notre pays, c’est l’agriculture de rente. Tout ce qui est agriculture vivrière et dans laquelle s’illustre le plus grand nombre des Ivoiriens n’est pas prise en compte ; n’est pas côté. Aujourd’hui, si vous dites que vous êtes producteur de café, de cacao, vous êtes bien vu. Mais si vous dites que vous êtes producteur de tomate, de piment, de gombo, vous êtes à peine regardé. Il faut inverser cela », a déclaré l’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire. 

Aujourd’hui dans l’opposition de même que son ancien époux Laurent Gbagbo ; de Charles Blé Goudé ; Tidjane Thiam ou encore de Jean-Louis Billon ; tout comme Ahoua Don Mello ; et Henriette Lagou ; Simone Ehivet Gbagbo pense avoir le ‘’secret’’ pour ‘’redonner’’ au planteur ou autre agriculteur ivoirien toute sa valeur.

 « La deuxième chose, c’est que nous devons faire en sorte que l’économie réelle dans le pays qui est l’économie menée, dirigée, conduite par ceux-là qu’on appelle aujourd’hui le système informel, il faut la formaliser. Il faut encadrer les travailleurs dans ce secteur pour élever petit à petit leur niveau au niveau d’Hommes d’affaires, d’Hommes compétents, d’Hommes modernisés maitrisant les normes, les systèmes économiques », a-t-elle fait savoir. 

En clair, pour la présidente du MGC, c’est de cette manière que la Côte d’Ivoire aura « une vraie classe de dirigeants économiques, et qui seront des nationaux ».

 Le ‘’Made in ivoirien’’, c’est-à-dire « consommer ivoirien », est aussi une des questions à laquelle la future présidente compte s’attaquer si elle est élue présidente de Tous les Ivoiriens.

 La décision appartient donc désormais aux Ivoiriens qui feront sûrement le bon choix en fonction du programme de société qui leur sera présenté par chacun des candidats.