
Ce dernier est accusé d’être un acteur central du narcotrafic mondial, notamment pour avoir facilité l’acheminement de cocaïne mélangée à du fentanyl vers les États-Unis.
Des soupçons persistants et une prime qui enfle
Déjà inculpé en 2020, Maduro faisait l’objet d’une prime de 15 millions de dollars, portée à 25 millions sous l’administration Biden. Aujourd’hui, Donald Trump double la mise, affirmant sa volonté de durcir le ton face à ce qu’il qualifie de "crimes ignobles". La ministre de la Justice, Pam Bondi, a confirmé sur les réseaux sociaux la saisie de 700 millions de dollars d’actifs, dont deux jets privés, dans le cadre de cette offensive judiciaire.
Un accord discret, une libération surprise
Cette annonce intervient dans un contexte diplomatique tendu mais paradoxalement marqué par un accord bilatéral inattendu : dix citoyens américains détenus au Venezuela ont été libérés, en échange du rapatriement de migrants expulsés par les États-Unis. Ce geste, bien que salué par certains, soulève des interrogations sur les véritables intentions de Washington.
Chevron revient, Caracas s’indigne
Dans la foulée, Washington a autorisé Chevron à reprendre ses activités au Venezuela, malgré les sanctions toujours en vigueur. Cette décision, interprétée comme un assouplissement stratégique, a provoqué une réaction virulente de Caracas. Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien a qualifié la récompense de "pathétique", dénonçant une "opération de propagande" orchestrée par les États-Unis.
Maduro, toujours debout
Malgré la pression internationale et les manœuvres judiciaires, Nicolás Maduro reste solidement installé au pouvoir, défiant ouvertement Washington et ses alliés. Ce nouvel épisode illustre une fois de plus la complexité des rapports entre les deux nations, où la diplomatie, le pétrole et le narcotrafic s’entrelacent dans un jeu d’influence à haut risque.