La République de Côte d’Ivoire se dit préoccupée par les frappes israéliennes à Doha au Qatar. Dans un communiqué consulté par Lavenir.ci, la Côte d’Ivoire à travers son ministère des Affaires étrangères ne cache pas sa préoccupation face à cette attaque israélienne contre Doha qui a visé la direction du Hamas installée à Doha. « La République de Côte d’Ivoire marque sa vive préoccupation à la suite de l’attaque perpétrée par l’aviation israélienne contre la souveraineté du Qatar », peut-on lire dans le communiqué.
A l’instar de plusieurs autres pays ayant déjà condamné cette attaque, la Côte d’Ivoire réaffirme son soutien au Gouvernement ainsi qu’au peuple du Qatar. « ‘La République de Côte d’Ivoire condamne cette attaque et réaffirme sa solidarité au gouvernement ainsi qu’au peuple du Qatar », mentionne le communiqué. Par ailleurs, préoccupée par la situation du pays, la Côte d’Ivoire appelle Israël et le Qatar à privilégier le dialogue. « Attachée au respect du principe de la souveraineté et du droit international, la République de Côte d’Ivoire invite toutes les parties concernées à privilégier le dialogue et la diplomatie », indique le communiqué.
En visant la direction du Hamas installée à Doha, l’armée israélienne a touché un quartier résidentiel de la capitale qatarie. Un acte présenté comme une riposte à l’attentat de lundi, mais dénoncé comme une manifestation de « surpuissance ». Au lendemain de ces frappes d’Israël contre des cadres du Hamas, à Doha au Qatar, les dirigeants du gouvernement israélien n'ont pas exclu d'autres opérations de ce type à l'avenir. « La politique sécuritaire d’Israël est claire : son bras long agira contre ses ennemis, où qu'ils soient. Ils n'ont nulle part où se cacher », avait prévenu le mercredi 10 septembre 2025 le ministre de la Défense, Israël Katz. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait pour sa part mis en garde toute nation qui hébergerait des terroristes. « Je dis au Qatar et à toutes les nations qui hébergent des terroristes : vous devez soit les expulser, soit les traduire en justice. Parce que si vous ne le faites pas, nous le ferons », avait-il menacé.
A en croire le Hamas, la frappe israélienne a tué six personnes, mais n'aurait « pas réussi à assassiner les membres de la délégation chargée des négociations » pour trouver une issue au conflit dans la bande de Gaza. Le Qatar, pour sa part, a condamné l'opération, tout en indiquant vouloir poursuivre ses efforts de médiation dans le cadre de ce conflit.
