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Maurice Kamto : « Il faut respecter le verdict des urnes »

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Le célèbre candidat de l’opposition au Cameroun, recalé pour les élections présidentielles du 12 octobre 2025, Maurice Kamto, est sorti de son silence, ce vendredi 17 octobre 2025, dans une déclaration.

Pour Maurice Kamto, le Cameroun a trop souffert en matière de confrontations, devisions et autres tragédies. Ainsi, afin de lui éviter un tel scénario, il est impératif, selon lui que les résultats des urnes soient respectés par tous les camerounais. « Les échos qui nous parviennent par divers moyens de communication publique montrent que depuis lors la tension ne cesse de monter dangereusement dans le pays, en raison des inquiétudes des populations au regard de divers actes et comportements répréhensibles posés par certains individus à l’occasion de ce scrutin, et de nature à en compromettre l’issue final », a déclaré l’éternel opposant au président Paul Biya. 

Félicitant déjà la forte mobilisation autour de ces élections qui a vu de nombreux camerounais sortir, Maurice Kamto estime désormais qu’il est temps pour chaque acteur d’accepter les résultats des urnes. « Notre pays ne peut se payer le luxe de nouvelles confrontations violentes entre Camerounais à la suite de cette élection présidentielle, à l’occasion de laquelle les électeurs se sont exprimés massivement et sans doute clairement. Aussi, afin d’épargner le Cameroun de nouvelles tragédies, confrontations et divisions qui pourraient l’affecter durablement, est-il impérieux que les résultats officiels attendus correspondent au choix des électeurs camerounais exprimés en conscience dans les urnes. Autrement dit il faut respecter le verdict des urnes », a-t-il invité.

Dans cette déclaration, Maurice Kamto s’est également prononcé sur les événements récents qui ont eu lieu dans le pays. En clair, pour lui, ceux qui sont chargés du maintien de l’ordre doivent faire « preuve de discernement et de la plus grande retenue, et se garder d’assimiler à des malfrats des citoyens qui ont exprimé leur choix par des moyens pacifiques et refusent d’être spoliés ».

« Ceux qui menacent l’ordre public sont ceux qui cherchent à modifier la parole des urnes et non le contraire. Le Cameroun est notre nation commune. Il est notre seule nation. Il survivra à nous tous. Nous n’avons pas le droit de l’enfoncer toujours plus dans le sous-sol de l’histoire des nations, en détruisant, par cycle de sept ans, ses chances de développement, de progrès partagé et de rayonnement international », a-t-il lancé.