C’est la première élection organisée sous la nouvelle Constitution, adoptée par référendum en septembre dernier. Celle-ci fixe désormais un mandat présidentiel de sept ans, renouvelable une seule fois, et ouvre la voie aux candidatures indépendantes, une évolution majeure dans le paysage politique guinéen.
Neuf candidats sont en lice. Parmi eux, des anciens ministres, des figures de l’opposition, des personnalités issues de la société civile, et Hadja Makalé Camara, seule femme à briguer la magistrature suprême sous la bannière du Front pour l’alliance nationale. Le général Mamadi Doumbouya, qui avait pris les rênes du pays après la chute d’Alpha Condé en septembre 2021, se présente lui aussi, en indépendant, avec son mouvement « Génération pour la modernité et le développement ».
Les autorités assurent que le scrutin se déroulera dans le calme, grâce à un dispositif sécuritaire renforcé sur l’ensemble du territoire. Mais au-delà des promesses, les électeurs espèrent avant tout une élection apaisée, capable de tourner définitivement la page de la transition et d’ouvrir un nouveau chapitre institutionnel pour le pays.
