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L’ex-manager de Petit Denis appelle à sauver l’artiste 

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Yannick Rossi, ancien manager de Petit Denis et actuel manager d’Apoutchou National a appelé à sauver Denco dont l’état psychologique s’est encore dégradé. Dans une lettre ouverte, il a appelé au secours pour sauver l’artiste avant qu’il ne soit trop tard. 

Petit Denis est mal en point depuis quelques temps. Des vidéos de l’artiste relayées sur les réseaux sociaux présentent Petit Denis dans des postures peu enviables. Une situation que n’aime pas voir Yannick Rossi qui a aussitôt appelé à la solidarité autour de Petit Denis. « Zouglouphiles, levons-nous et montrons que la solidarité n’est pas un slogan, mais une force vivante. Aidons Petit Denis maintenant, pas demain. On peut essayer encore pendant qu'il est encore temps », a-t-il lancé sur les réseaux sociaux.

A en croire l’ex-manager de Petit Denis, certes l’artiste a bénéficié dans un passé récent de plusieurs actions de solidarité toutefois, indique-t-il que son cas nécessite encore une autre action de solidarité. « C'est vrai que de part et d'autre, chacun a pu essayer à son niveau, mais si aujourd'hui le pire arrive il y aura forcément des rencontres, des invités sur des plateaux télé pour hommage », a-t-il plaidé. Et d’insister qu’en lieu et place de grandes funérailles pour Petit Denis, il faut lui redonner la dignité de son vivant. « Au lieu d’attendre les hommages posthumes et les regrets tardifs, c’est maintenant qu’il faut agir. Soutenons-le, organisons-nous, soyons présents pour lui comme il l’a toujours été pour nous à travers sa musique », a-t-il interpellé.

Yannick Rossi a aussi appelé la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, au secours pour sauver ‘’El Capo’’. « Nous avons trop souvent l’habitude d’attendre le pire pour nous organiser, pour nous mobiliser, pour dire que nous aimons nos artistes. Aujourd’hui, c’est Petit Denis qui a besoin de nous. Cet homme qui a fait vibrer nos cœurs, qui a porté haut la voix du Zouglou, traverse des moments difficiles », a-t-il informé la ministre de tutelle ajoutant qu’un « artiste n’a pas seulement besoin d’applaudissements, il a besoin de sentir que son peuple est derrière lui, dans les bons comme dans les mauvais jours ».