L'affaire avait été révélée par Lavenir.ci en juillet 2025. Juste après la sortie de l'album posthume "In Memory DJ Arafat". Un album que le staff de DJ Arafat disait ne pas reconnaître pour n'avoir pas autorisé à David Monsoh de le sortir. Ceux-ci s'étaient rapprochés de la justice ivoirienne pour le dépôt d'une plainte à l'encontre du producteur résidant en France. Finalement, l'équipe de DJ Arafat vient d'obtenir une première victoire dans cette affaire.
Dans un communiqué dont Lavenir.ci a reçu copie, ChristyB Records, éditeur exclusif du catalogue de DJ Arafat, dit avoir réussi à supprimer ledit album de la plateformes YouTube. "ChristyB Records, éditeur exclusif du catalogue de DJ Arafat, informe les médias qu’une opération de retrait a été effectuée sur YouTube concernant plusieurs contenus mis en ligne sans autorisation, notamment des titres issus de l’album “In Memory – DJ Arafat”.", peut-on lire.
Pour l'éditeur des œuvres de DJ Arafat, "cette action fait suite à une procédure engagée par ChristyB Records afin de préserver l’intégrité artistique et juridique des œuvres de l’artiste".
Par ailleurs, l'éditeur a rappelé que "toute diffusion ou exploitation non autorisée du catalogue constitue une infraction au Code de la Propriété Intellectuelle et fera l’objet de mesures immédiates". Une démarche, à l'en croire, qui vise à protéger les ayants droit, à contrôler strictement les mises en ligne, à sécuriser la traçabilité des revenus, à garantir une exploitation conforme sur toutes les plateformes.
Au lendemain de la dénonciation de la sortie de cet album par le staff de DJ Arafat, David Monsoh, dans un courrier consulté par Lavenir.ci expliquait que son projet avait été conçu dans un esprit de respect et de valorisation de l’œuvre du DJ Arafat. « Conscient du fait que DJ Arafat n’est plus parmi nous et du lien profond qui vous unit à son héritage artistique, il m’a semblé essentiel de vous prévenir directement. Ce projet, qui rend hommage à son talent et à son influence majeure dans le paysage musical africain, a été conçu dans un esprit de respect et de valorisation de son œuvre », pouvait-on lire dans son courrier.
Puis, David Monsoh de reconnaitre et avouer que personne dans l’entourage de DJ Arafat n’avait été associé à la création et à la sortie de cette œuvre. « Je reconnais que les ayants droit n’ont pas été préalablement contactés avant la sortie de ce projet, et je tiens à m’en excuser sincèrement. Il ne s’agissait en aucun cas d’un manque de considération, mais d’un retard de communication que je regrette profondément », avait-il reconnu non sans promettre une redistribution des royalties générées par l’œuvre aux ayants-droits de DJ Arafat. « Je vous assure que l’ensemble des droits liés à l’utilisation de l’œuvre de DJ Arafat seront versés dans les délais réglementaires, selon les modalités habituelles de gestion des droits d’auteur et des droits voisins. Vous serez bien entendu tenus informés des relevés de diffusion et de l’évolution du projet », avait-il promis.
Après ce courrier de David Monsoh, l'avocat, le conseil juridique ainsi que le notaire de DJ Arafat nous avait confié qu'ils avaient déposé une plainte contre le producteur.
