
Fille d’un enseignant et passionné de football, Halu a été très vite piquée par le virus de la musique. Elle dont certains parents ont côtoyé la musique s’est surprise très tôt à s’intéresser à sa passion. Mais le déclic partira de sa classe de 4ème où l’écriture musicale faisait partie de ses passe-temps favoris. Avec l’aide d’un père assez compréhensif, elle suivra une formation de chant et de jeu d’instruments pendant ses vacances scolaires pour se donner tous les arguments de mieux parfaire son art.
Sa rencontre avec Ariel Sheney qui va tout bouleverser
Contrairement à plusieurs artistes dont la passion pour la musique a démarré dans des chorales ou groupes musicaux, Halu, elle, s’est très vite intéressée à la musique. Mais, par peur que cette passion ne soit étouffée par des récriminations de ses parents préférait plutôt le faire loin et à l’insu de ceux-ci. C’est dans des cahiers dédiés qu’elle composait, loin de tous regards, ses chansons. A l’école déjà, tous ses amis savaient son amour pour la chanson et elle ne boudait jamais son enchantement à leur dévoiler la primeur et l’exclusivité de ses compositions. Malheureusement, ce qu’elle pensait faire dans le secret va finalement attirer l’attention de son père. Qui, au lieu de lui faire des sermons ou la gronder devient l’un de ses plus grands soutiens. Mieux grâce à lui, elle se frottera aux réalités artistiques. Les vacances scolaires étant arrivées, il part l’inscrire à As Record d’Ariel Sheney dont la structure venait de lancer une formation dans les performances artistiques. « Je la voyais s’intéresser à la musique et je me suis dit qu’au lieu d’étouffer cette passion, il fallait l’encadrer. C’est ainsi que je suis allé l’inscrire à cette formation organisée par Ariel Sheney », confie-t-il insistant que son objectif était d’occuper sainement ainsi les vacances de sa fille. Pour Halu, en l’inscrivant à cette formation, son père voulait lui permettre de connaitre tous les contours de la musique et se faire une idée de cet univers dont elle était passionnée. « J’étais alors en 4ème. Vu que mon père voyait que je m’intéressais beaucoup à la musique notamment à la composition des chansons, il m’a donc conseillé de bien apprendre les bases du métier. C’est ainsi que pendant les vacances scolaires, il est allé m’inscrire chez Ariel Sheney pour prendre des cours de chant », explique-t-elle arguant que cette formation lui a été très bénéfique. « Au départ, ces formations nous étaient dispensées par les collaborateurs d’Ariel Sheney. Quand Ariel Sheney a rejoint la formation, il nous a prodigués de sages conseils. A la fin de la formation, nous avons tous ensemble enregistré une chanson. En tout cas, il était fier de nous car il n’avait de cesse de nous dire que nous avons du potentiel. A moi il a dit que j’avais cette facilité de motiver l’équipe. J’avais en fait une approche assez facile », témoigne-t-elle indiquant que ces cours lui ont permis d’apprendre à jouer des instruments comme le piano, la batterie, à travailler la voix et aussi à avoir une notion de l’arrangement.
Son premier titre, son ‘’regret’’
Les vacances scolaires terminées, Halu reprend les cours et cette fois avec la fermeté de son père de la voir décrocher son BEPC. Pour la motiver davantage, il lui propose de lui permettre d’autoriser son premier enregistrement studio si elle réussissait à son examen. « Je lui ai promis que si elle obtenait son BEPC, j’allais la mettre en studio », indique-t-il. Avec l’envie de voir se concrétiser cet engagement de son père, elle décrochera le précieux ‘’sésame’’. Sous la direction artistique de son arrangeur, Dimas On The Beat, le premier projet de l’artiste voit le jour. ‘’Regret’’ qui relate les débuts difficiles de l’artiste va très bien se comporter sur le marché discographique. « Au départ, lorsque je commencais, comme je le disais plus haut, mes camarades élèves se moquaient de moi. J’étais même devenue sujet de railleries. Loin donc de me décourager, cette situation m’a poussait à davantage travailler et démontrer tout le contraire de ce que mes amis disent de moi. D’où le titre ‘’Regret’’ qui dépeint toute cette situation que j’ai vécue auparavant », témoigne-t-elle. Ce single sorti en 2023 sera suivi d’autres titres dont ‘’Assinie’’, ‘’Happyness’’, ‘’Mélodies’’.
Sortie de sa première œuvre
Etait moquée à ses débuts par ses camarades élèves, était sujet de railleries. Mieux, cette situation la poussait a davantage travailler ses textes et démontrer tout le contraire de ce que ses amis disent d’elle. A force de travail donc, elle finalise son premier son qui sort dont le titre est assez évocateur. Le titre ‘’regret’’ dépeint toute la situation qu’elle a vécue auparavant. Je voulais leur montrer que j’étais capable de sortir quelque chose de consensuel qu’ils apprécieront tous et changera leurs regards à mon égard. Les nombreux encouragements reçus m’ont beaucoup motivée. J’ai aussi appris à ignorer les commentaires négatifs. Le single est sorti en 2023. Après sont sortis ‘’Assinie’’, ‘’Happyness’’, ‘’Mélodies’’. Je reviens bientôt avec un nouveau single.
Himra, son autre combat
Avec pour ambition de devenir une star incontournable de la musique, Halu, malgré son jeune âge, la vingtaine révolue, a déjà pris position dans la guéguerre pour le contrôle du Rap Ivoire. Native d’Angré, celle dont les genres musicaux favoris sont le Zouk, le Rap et l’Afro-mélo ne jure que par Himra dont elle estime l’histoire et la trajectoire inspirantes. « J’dore Himra. J’aime ses textes qui sont inspirants, sa personnalité également. Son histoire aussi est un vrai témoignage puisqu’il est arrivé à son niveau actuel grâce à son travail mais surtout à sa persévérance », soutient-elle non sans affirmer qu’elle « ne kiffe pas Didi B ». Au Rap féminin, elle dit aimer Mosty, Shy’M. Grande fan de Tiakola et Niska, Halu promet un retour très bientôt, en ce mois de mars 2025, son retour sur la scène discographique avec un single qui va s’attaquer à la jeunesse. « Sur ce single, je vais donner des conseils de vie à la jeunesse. Leur dire surtout de se battre pour réussir sans toutefois se décourager malgré importe la situation », a-t-elle confié.
Réalisée par Bema Bakayoko