
A cette occasion, la présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC), Simone Ehivet Gbagbo, a annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle d’octobre 2025. « Je suis candidate, et n’en doutez pas, la victoire est à portée de main », a-t-elle déclaré dans un tonnerre d’applaudissements. Elle a de ce fait lancé un appel à la mobilisation des militants, sympathisants et compatriotes pour l’atteinte de cet objectif en ces termes : « Il nous appartient de tous nous mobiliser dès à présent pour bâtir cette nation nouvelle, transformée, intégrée dans une Afrique souveraine, digne et prospère ».
Simone Gbagbo a appelé à choisir le MGC, ce choix en raison de ce qu’il offre. « En octobre 2025, c'est à nous d'écrire une nouvelle page glorieuse de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Une page qui dira que le peuple ivoirien, dans sa sagesse et sa détermination, a choisi le chemin de la transformation et du renouveau dans la paix, dans l’équité, dans la réconciliation et dans l’amour des uns et des autres ».
La présidente du MCG a rappelé que depuis son investiture le 30 novembre 2024 pour cette élection, elle s’est attelée à défendre les droits des plus vulnérables, restaurer la justice foncière pour toutes les communautés et à bâtir une Côte d'Ivoire prospère où chaque citoyen, quelles que soient son origine ethnique, sa religion ou sa condition sociale, vive dans la dignité et la sécurité. Simone Gbagbo a manifesté une préoccupation, soulignant que le processus électoral fait face à des obstacles considérables, qui mettent à mal la démocratie du pays et ont pour noms « un arbitre des élections partisan, une liste électorale peu fiable, un mécanisme anticonstitutionnel de parrainage, un découpage électoral inéquitable, une élection non inclusive, des conditions de sécurité inquiétantes, le spectre d’un inacceptable 4e mandat ».
C’est d’ailleurs cet état des lieux qui explique selon elle la mise sur pied de la Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d'Ivoire (CAP-Côte d'Ivoire). « Nous utiliserons tous les moyens démocratiques de lutte en notre pouvoir pour obtenir les réformes souhaitées et nous ne faillirons pas », dira-t-elle pour conclure.
Il faut noter que la 4e édition de la « Fête des Libertés » se tiendra en 2026 dans la Marahoué.
Aristide Otré