
En effet, par une déclaration officielle datée du 11 avril 2025, transmise au Président de la Commission Électorale Indépendante (CEI) le 14 avril, le PDCI-RDA annonce la suspension de sa participation aux travaux de la CEI, tant au niveau central qu’à celui des structures locales, notamment les CEL et les CERD.
Une suspension aux multiples implications
Cette décision, bien que ferme, s’inscrit dans une logique de protestation et de repositionnement. D’ailleurs, le Secrétaire Exécutif chargé des élections, Me Blessy Jean-Chrysostome, appelle sans équivoque l’ensemble du personnel politique du PDCI-RDA à ignorer toutes les sollicitations de la CEI concernant les activités locales. Ce mot d’ordre est clair : "Le PDCI-RDA n’y participe pas "
Pourquoi ce retrait ?
Même si le communiqué ne détaille pas les raisons précises de cette suspension, il laisse entendre une volonté du PDCI-RDA de remettre en question les conditions de collaboration avec la CEI. À travers cette posture, le parti semble vouloir interpeller l'opinion nationale et internationale sur des dysfonctionnements ou désaccords majeurs.
Quelle suite envisager ?
En conséquence, le parti exhorte ses membres à adopter une ligne de conduite cohérente avec cette suspension. Cet appel pourrait avoir des répercussions sur le déroulement des prochaines échéances électorales, notamment sur la représentativité du parti dans les organes électoraux.
Entre affirmation d’indépendance, repositionnement stratégique et interpellation institutionnelle, le PDCI-RDA pose un acte politique délibéré. La suite dépendra désormais des évolutions du dialogue entre les acteurs concernés et de l’ouverture éventuelle à des compromis.