Dans une publication sur ses réseaux sociaux, le dimanche 17 août 2025, il a détaillé sa vision d’une télévision nationale « réellement au service du peuple ».
De média d’État à média de service public
Selon Assalé Tiémoko, la RTI doit opérer un changement fondamental de statut. Elle passerait de « média d’État » à un « média de service public », garantissant la pluralité des opinions.
L’élu insiste sur le fait que, puisque tous les Ivoiriens contribuent à son fonctionnement par le biais de la redevance audiovisuelle, la RTI doit refléter la diversité des sensibilités politiques, sociales et culturelles du pays.
Parmi ses propositions phares, figure la création d’une chaîne exclusivement consacrée à l’Assemblée nationale, aux collectivités locales ainsi qu’au monde rural. L’objectif, selon lui, est de rapprocher les institutions des citoyens et de donner une visibilité accrue aux réalités des localités éloignées d’Abidjan.
Dans cette « nouvelle Côte d’Ivoire », Assalé Tiémoko promet que tous les débats parlementaires seront diffusés en direct à la télévision, afin que le peuple puisse suivre et évaluer le travail de ses représentants. Cependant, il précise que les débats au Sénat ne seront pas concernés… car cette institution, dit-il, n’existera plus sous sa présidence.
Une vision d’ouverture
Le candidat conclut en réaffirmant son attachement à une RTI « proche du peuple » et détachée des influences partisanes. Pour lui, une télévision nationale moderne doit être « un miroir fidèle de la société » et un levier de transparence démocratique.
Avec ces propositions, Assalé Tiémoko qui est par ailleurs journaliste de formation et de profession, place la réforme des médias publics au cœur de son projet politique, tout en envoyant un signal fort sur sa volonté de gouvernance ouverte.
