Le 28 août, au siège du CNDH à Cocody Deux Plateaux (Abidjan), une session de formation a été organisée à l’intention des points focaux des partis et groupements politiques. Objectif : renforcer leurs capacités en matière de droits humains afin qu’ils les intègrent pleinement dans leurs activités politiques, avant, pendant et après les élections.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au respect des droits de l’homme dans les processus électoraux en Côte d’Ivoire 2025-2027 (PARDHE), soutenu financièrement par l’Union européenne et techniquement par l’Institut Danois des droits humains (IDDH). Elle vise à promouvoir une culture électorale fondée sur le respect des normes internationales et des principes fondamentaux des droits humains.
Selon Mme Namizata Sangaré, présidente du CNDH, cette formation a pour but de doter les points focaux des outils nécessaires pour intégrer les principes des droits de l’homme dans leurs actions. Elle a également souligné l’importance de sensibiliser les acteurs politiques aux enjeux majeurs liés aux droits humains, afin de favoriser des élections apaisées et inclusives. « Notre mission est de veiller au respect et à la mise en œuvre des principes et normes relatives aux droits de l’homme tout au long du processus électoral », a-t-elle affirmé.
Bamba Drissa, président du conseil d’administration du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) et formateur de la session, a mis en lumière les standards internationaux encadrant les élections démocratiques. Il a insisté sur la nécessité d’une appropriation collective des principes des droits humains pour garantir la légitimité et la transparence du scrutin.
Présent lors de la session, Douca Marcellin, secrétaire général de l’Union démocratique et citoyenne Côte d’Ivoire (UDC-CI), a salué cette initiative du CNDH. Il a exprimé sa gratitude pour cette opportunité qui, selon lui, contribue à renforcer la cohésion sociale et à consolider la paix.
Il faut souligner que, cette formation marque une étape cruciale dans la préparation du scrutin présidentiel de 2025. Elle témoigne de la volonté du CNDH et de ses partenaires de placer les droits humains au cœur du débat politique, dans une dynamique de transparence, de responsabilité et de paix durable.
