
A l’instar de la famille du cyberactiviste Ibrahim arrêté dans la nuit du 1er au 02 septembre 2025 à son domicile, Pascal Affi N’Guessan se dit préoccupé par le mutisme présumé des autorités ivoiriennes. Lesquelles, dénonce-t-il, ne font aucune communication officielle pour faire la lumière sur cette affaire. « Il est inacceptable que nos autorités opposent le mutisme à un kidnapping », dénonce-t-il non sans les inviter à dire toute la vérité sur l’affaire. « Je les appelle à dire la vérité sur la disparition d’Ibrahim Zigui », a-t-il appelé.
Pour le président Pascal Affi N’Guessan, il est primordial de livrer tous les contours de cette affaire qui selon lui suscite plusieurs interrogations légitimes. « Est-ce un enlèvement crapuleux ? Est-il l’objet d’une procédure ? », a-t-il interrogé se persuadant que la famille du cyberactiviste Ibrahim Zigui ainsi que les ivoiriens ont le droit de savoir. « La Côte d’Ivoire a peur. Autant que la famille, elle est en droit de savoir », a-t-il fait savoir.
Proche du PPA-CI, Ibrahim Zigui a été arrêté en début de semaine à son domicile. Sa mère, la prophétesse Naomi Tondey Zigui ainsi que son frère ainé Samo Samo de La Team Paiya avaient, dans les premières heures qui ont suivi l’arrestation du cyberactiviste, exprimé leur inquiétude face au manque d’information sur le lieu de détention. Aux côtés de Nady Gbagbo, la mère de Zigui s’était rendue à la DST mais aucune information selon elles n’a filtré.
Plus de 72h après, Alertes 100, un organisme de l’Etat de Côte d’Ivoire dont la mission est de faire des démentis fakenews, livrer des informations d’urgence, de protéger les mineurs en danger, d’informer sur les accidents, les embouteillages, les incendies..., a fait une petite mise au point qui devrait faire comprendre que le cyberactiviste Zigui se trouve bel et bien aux mains des autorités. « Une fausse information faisant état du décès du nommé Ibrahim Zigui est actuellement propagée sur les réseaux sociaux. Ceci est une fausse information. Il est bien vivant et la procédure le concernant suit son cours », pouvait-on lire sur la page Facebook de l’organisme.