
Reçu par l'ancien ministre de la Jeunesse, le représentant spécial de Antonio Guterres, était là pour deux raisons.
"La première est diplomatique. Le président Charles Blé Goudé m'a appelé quand j'étais à Dakar et j'ai donc l'obligation de le visiter à l'occasion de cette mission. La deuxième raison, c'est de lui exprimer mon admiration. Il est citoyen qui a vécu beaucoup de difficultés. Mais il n'a pas gardé de l'amertume. Il a choisi la voie de la paix et de la stabilité", a-t-il déclaré.
Selon lui, cette stabilité et cette paix pourront, à termes bénéficier à toute la population ivoirienne. Conscient que le choix et le chemin choisit par le président du COJEP n'est aucunement facile, Leonardo Santos Simão reste confiant en l'avenir. "Ce n'est pas un choix facile. Nous le félicitons et l'encourageons pour cette décision. Nous travaillons avec lui pour trouver des solutions à ces défis. Tous les pays ont des défis, des difficultés mais il faut choisir de trouver des moyens, des solutions pour faire face à ces difficultés. Notre présence est une présence d'encouragement de soutien pour la voie de la paix et de la stabilité qu'il a choisies", a insisté le représentant de l'entité internationale.
Pour sa part, le président du COJEP, a salué cette démarche de son invité du jour. Aussi, a-t-il confié à la presse, quelques pans de son échange avec le représentant de l'organisme international. "Nous avons expliqué au représentant spécial, le dossier que nous lui avions posé à Dakar relativement à la situation de certains leaders qui ont été radiés sur la liste électorale", a indiqué Charles Blé Goudé.
A le suivre, aujourd'hui encore, cette situation n'a pas évolué. Et ce, à quelques semaines des élections présidentielles dans le pays. "Moi-même je ne suis pas sur la liste électorale et bien d'autres leaders. Sauf que depuis le 8 septembre dernier, nous connaissons maintenant la liste définitive des candidats retenus pour l'élection présidentielle du 25 octobre", a fait savoir l'un des membres de la CAP-CI.
Qui fait d'ailleurs deux lectures de cette situation. "La première, c'est la confrontation physique. Or, en convoquant l'histoire récente de notre pays, nous connaissons les conséquences. Ce sont des morts, des blessés, des meurtres. Ce qui nous ne voulons pas recommencer. La deuxième voie, c'est celle de la confrontation dans les urnes", a-t-il expliqué.
Avant d'ajouter : "Nous considérons que le changement que les Ivoiriens souhaitent peut soutenir en ne faisant plus couler aucune goutte de sang d'un seul ivoirien. Aucun ivoirien ne doit plus mourir pour la politique", a-t-il insisté.