La présidente de l’Alternative Citoyenne Ivoirienne, sans langue de bois, Pulchérie s’est adressée directement aux citoyens en ces termes « Je tiens à remercier les responsables du front commun grâce à eux un instrument de lutte puissant et efficace et née et grâce à leur patriotisme et leur sagesse. Nous disposons aujourd'hui du front commun. Je tiens aussi à remercier tout ceux qui ont répondu à l'appel hier, malgré la répression et qui ont subi toutes sortes de violence de ceux qui auraient dû les encadrer. J'apporte toute ma compassion aux victimes aux personnes emprisonnées. Nous avons aujourd’hui une force unie. ».
Dans sa déclaration Pulcherie Gbalet a appelé désormais à une paralysie totale du pays, en ces termes suspension immédiate de toute activité liée à la campagne électorale. Arrêt du travail dans tous les secteurs. Fermeture des écoles. Interruption des échanges commerciaux entre les villes. « Ce n’est qu’en nous mobilisant massivement que nous pourrons faire entendre notre voix. Quand nous sommes isolés, ils nous écrasent. Mais ensemble, ils ne peuvent pas nous ignorer. » Elle précise que les hôpitaux et les cliniques resteront accessibles, mais pour le reste : tout doit s’arrêter. « Ce combat est celui de chacun. Il ne s’agit pas d’attendre une aide extérieure ou de l’argent. Chacun doit agir selon ses moyens. Préparez-vous dès aujourd’hui. Demain, on bloque les routes, les villes, les artères principales. On dit non à la dictature. On dit non à ceux qui veulent étouffer la Côte d’Ivoire. »
Son message se termine sur une note solennelle : « Le pays nous appelle. Soyons fiers, soyons dignes. Que Dieu bénisse ceux qui répondront à cet appel. Et que ceux qui œuvrent contre notre nation soient jugés par l’histoire. La force appartient au peuple. Haut les cœurs ! »
