
« Mais moi, quand je convoque l’histoire de la Côte d’Ivoire, où ici des frères, des sœurs d’un même pays se sont fait la guerre, ça a déstructuré les valeurs de notre pays. Moi je ne veux plus de ça. C’est pourquoi je vous dis : choisissons la voie qui peut préserver nos vies, qui peut préserver la cohésion sociale », a déclaré Charles Blé Goudé dans cette vidéo. Selon l’ancien protéger du président du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, la révolution ne s’opère pas dans la division.
C’est pourquoi il propose aux cadres, leaders de l’opposition, mais également à leurs militants, de ‘’mettre entre parenthèse’’ leurs polémiques. « Je vous propose, de mettre en parenthèse nos polémiques. De chercher à nous accuser les uns et les autres ; de chercher à monter les uns contre les autres ; aucune révolution ne s’opère, aucun changement ne s’opère dans la division. Ça n’a jamais existé. Jamais. C’est là où on est unis, autour d’une cause qu’on peut avancer », a-t-il fait remarquer.
Pour Charles Blé Goudé, les Ivoiriens, dans leur ensemble, doivent « essayer quelque chose de nouveau » en allant retirer leur carte d’électeur pour aller voter le samedi 25 octobre 2025. « Allons challenger les urnes. Essayons quelque chose de nouveau. Allez prendre vos cartes d’électeurs. Ça n’apportera rien de nous porter en haine les uns contre les autres, et pourtant nous sommes de la même famille, nous sommes du même pays. Essayons autre chose », a-t-il invité.
Pour Blé Goudé, les polémiques ne construisent pas un pays. Mieux, selon l’ancien prisonnier de La Haye, les dernières manifestations des militants de l’opposition, n’ont eu pour résultats près de 700 arrestations. « Je comprends les frustrations des uns et des autres parce que leur champion, leur leader n’est pas sur la liste électorale. Donc ils sont frustrés. Et ils descendent dans la rue et ils sont arrêtés. Moi, je ne peux pas applaudir ou cautionner l’arrestation de jeunes Ivoiriens, de jeunes ivoiriennes. Parce que je sais ce que c’est que perdre la liberté. Je l’ai vécu toute ma vie », a insisté Charles Blé Goudé.