Dans une publication comme il sait le faire sur ses réseaux sociaux, le mercredi 12 novembre 2025, l'ancien préfet d'Abidjan, a rappelé l'état fragile de la cohésion sociale qui règne entre les Ivoiriens.
"Les élections, chaque élection dans ce pays nous rappellent que nous sommes un peuple à la cohésion fragile. C'est pourquoi nous avons toujours demandé que certaines conditions soient strictement observées et appliquées pour tous", a déclaré Vincent Toh Bi Irié.
A le suivre, quelques semaines après le scrutin présidentiel qui a vu la réélection du président sortant, Alassane Ouattara, les Ivoiriens ont, malheureusement renoué avec leurs "vieux démons".
"Voilà, la Côte d’Ivoire est de retour là où elle pensait qu'elle n'était plus. Les haines ethniques, les divisions politiques, les différences régionales, le nord, le sud, les étrangers, les injures, les menaces, les morts, les blessés, voici l'essentiel des débats public aujourd'hui", a-t-il relevé.
En clair, selon cet homme politique, de plus en plus, les intérêts du pays ne sont plus mis en avant dans les débats publics. Mieux, selon c'est l'intérêt personnel qui est privilégié au détriment de celui de la nation.
"Les Ivoiriens comprendront-ils un jour l'utilité d'une vraie démocratie, qui ne divise ni ne fragilise ? Cela est pourtant possible. Et nous contribueront résolument à l'éclosion de cette vraie démocratie. On construit l'Etat. Songeons à bâtir la nation maintenant, autour de valeurs communes", a-t-il conclu.
