
Ainsi, les incidents liés à la présidentielle du 25 octobre 2025, se sont, traduits par des obstructions de voies par des troncs d’arbres, l’incendie de plusieurs sites de la Commission électorale indépendante (CEI). La destruction de bureaux de vote et de matériels électoraux, le jour de l’élection et des affrontements intercommunautaires, notamment à Yamoussoukro. Des autorités administratives et les forces de défense et de sécurité ont été visées par des attaques, ainsi qu’une tentative de sabotage des installations d’un des principaux fournisseurs d’énergie à Jacqueville.
Le bilan de ces troubles fait état de 11 décès, dont celui d’un officier de la gendarmerie à Agboville, 71 blessés, d’importants dégâts matériels et de 1 658 interpellations.
Le président de la République, tout en condamnant fermement ces incidents et en fustigeant les agissements de certains responsables politiques, a exprimé sa compassion aux familles endeuillées, aux blessés et à tous ceux qui ont subi des dégâts matériels. Cette réunion du Conseil national de sécurité a également été l’occasion d’aborder la question de la sécurisation des élections législatives du 27 décembre 2025.
Le chef de l’État, Alassane Ouattara a félicité la mise en place prochaine de l’opération de sécurisation de ces élections, qui mobilisera, à l’instar de l’opération « Espérance », 44 000 éléments des forces de défense et de sécurité, sur toute l’étendue du territoire national.
Dans ce contexte, le Conseil national de sécurité a instruit le ministre en charge de la sécurité, Général Vagondo Diomandé à l’effet de proroger d’un mois, l’interdiction faite, aux termes de l’arrêté interministériel du 17 octobre 2025, aux partis et groupements politiques d’organiser des meetings et manifestations publiques sur l’ensemble du territoire national, à l’exception de ceux qui s’inscrivent dans le cadre du processus électoral.
Bema Bakayoko