
Selon plusieurs témoignages concordants, ce mercredi 24 décembre, une grosse vache noire a été égorgée puis abandonnée à proximité immédiate de l’une des affiches de campagne de la candidate. L’acte, découvert par des riverains, a provoqué une vive émotion au sein des populations locales, choquées par la violence symbolique de cette scène.

Si les auteurs de cet acte restent pour l’heure inconnus, beaucoup y voient une tentative manifeste d’intimidation, dans un contexte électoral qui devrait pourtant être placé sous le signe du débat démocratique, du respect mutuel et de la paix sociale.
Un climat politique qui appelle à la responsabilité
Cet incident intervient alors que Rebecca Yao mène une campagne axée sur la proximité, l’écoute des populations et la cohésion sociale, notamment en cette période sensible de fêtes de fin d’année. Pour de nombreux observateurs, de tels actes ne sauraient trouver leur place dans une compétition électorale républicaine.
Des leaders communautaires de Diabo et de Languibonou ont exprimé leur inquiétude, appelant les autorités compétentes à faire toute la lumière sur les faits afin de préserver un climat apaisé dans la circonscription.

Malgré cet épisode, l’entourage de la candidate assure que Rebecca Yao demeure calme, déterminée et concentrée sur son engagement auprès des populations. « La peur ne construira jamais une nation. Seul le choix démocratique du peuple compte », confie un proche de l’équipe de campagne.
À quelques jours d’un scrutin décisif, cet événement rappelle l’urgence de privilégier la paix, la maturité politique et le respect des valeurs républicaines. Les élections doivent rester un moment de choix libre et éclairé, non un terrain d’intimidation ou de dérives inquiétantes.
Les populations de Diabo–Languibono, attachées à la stabilité et à la cohésion sociale, espèrent désormais que la campagne se poursuivra dans le calme et la dignité, afin que la voix des urnes, et elle seule, tranche l’avenir politique de la circonscription.